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Maya Ksouri : Dalila Ben Mbarek Msaddek est une menteuse !

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L’avocate et chroniqueuse Maya Ksouri a affirmé, ce jeudi 16 mars 2023, que les avocats et membres du comité de défense des personnes détenues dans le cadre de l’affaire dite « de complot contre la sûreté de l’État », mentent et que leurs déclarations d’hier sont mensongères et fallacieuses.

« Dalila Ben Mbarek Msaddek, la menteuse, a affirmé dans une précédente déclaration que toute l’affaire est partie d’une délation de Maya Ksouri et quand je lui ai répondu, elle s’est rétractée. Cela ne l’a pas empêchée hier de récidiver, elle a dit que j’ai traité Khayam Turki d’espion dans ma déposition et rien de ce qu’elle a dit concernant mes dires n’est vrai, tout est faux de bout en bout. Qu’elle soit une menteuse, tout le monde l’a compris mais que les membres du comité de défense sachent qu’elle ment et laissent faire, c’est qu’ils sont là pour se couvrir les uns les autres et que tout ce qui a été dit durant la conférence de presse d’hier est probablement mensonger » a-t-elle déclaré.

 

« Les raisons de tout ceci est le niveau de bassesse qu’on a atteint tant au niveau moral que professionnel. On s’est demandé pourquoi on n’a pas arrêté Marouane El Abassi ou Kamel Nabli, dans ce dossier évidemment beaucoup de noms sont cités mais tous ne se rencontrent pas et ne se liguent pas contre la sûreté de l’État ni ne rencontrent des officiers américains. L’avocate a fait cela pour ancrer une version qui fait de ces gens des militants politiques arrêtés sans preuve et enfoncés par la bande au président, en l’occurrence moi. Nous sommes devenus des collabos alors que les vrais collaborateurs sont ceux qui, comme elle, ont mis les mains dans celles des extrémistes malgré les dossiers de l’appareil secret qu’elle-même avait utilisé pour se rapprocher de Béji Caïd Essebsi » a poursuivi Maya Ksouri.

 

 

Les avocats et membres du comité de défense des personnes détenues dans le cadre de cette affaire multiplient les apparitions et les déclarations médiatiques dénonçant l’acharnement injustifié du pouvoir en place envers des activistes et des acteurs de la scène politique tunisienne. Parmi les accusés figurent les huit noms suivants : Khayam Turki, Issam Chebbi, Lazhar Akremi, Ghazi Chaouachi, Chaima Issa, Ridha Belhadj, Abdelhamid Jlassi et Jaouhar Ben Mbarek.

Il s’agit en majorité de figures de l’opposition depuis l’annonce des mesures exceptionnelles par le chef de l’État, Kaïs Saïed, à la date du 25 juillet 2021. Les trois derniers noms sont les leaders du Front de salut national composé de plusieurs entités politiques, dont le mouvement islamiste Ennahdha.

Les avocats assurent qu’aucun élément de l’enquête ne prouvait cette accusation. Pire, la question de la tentative d’assassinat ne figure même pas dans l’affaire. Le membre du comité de défense des personnes citées précédemment, Ayachi Hammami, a tenu à expliquer cela à l’opinion publique.

Au cours d’une conférence de presse tenue mercredi 15 mars 2023, l’avocate Dalila Ben Mbarek Msaddek a assuré qu’il n’y avait ni enregistrement, ni photos, ni rapport sécuritaire prouvant le complot. L’affaire a été initiée en l’absence de preuves, a-t-elle expliqué, ajoutant que les affaires terroristes reposaient sur des faits et des actes incriminés et interdits par la loi. « Dans cette affaire, il y a eu des raids et des arrestations… J’avais indiqué, lors de l’arrestation de Noureddine Boutar, qu’on ne nous avait pas présenté les accusations le visant… Je pense que les accusations en question n’étaient pas préparées. Ils comptaient les élaborer en fonction des informations et des éléments collectés suite aux raids… Ils n’ont rien trouvé ! Ils ont eu recours à un témoignage dans le cadre de la loi de lutte contre le terrorisme afin de dissimuler l’identité du témoin et de l’indicateur… Nous n’allons pas les révéler, car leurs témoignages ne sont pas cohérents… Nous avons présenté des preuves contredisant ces témoignages », a-t-elle assuré.

Dalila Ben Mbarek Msaddek a indiqué que le témoignage enregistré sous le nom « XX » a été collecté le 16 février 2023, soit cinq jours après le début des arrestations. Il s’agit, selon elle, d’une manœuvre visant à contourner l’absence de preuves malgré la saisie de documents, de téléphones portables et d’ordinateurs. Elle a précisé que les témoignages en question étaient de simples récits non accompagnés de preuves. Elle a insisté sur l’absence d’enregistrements ou de photos et sur le fait que les témoignages représentent des accusations. Elle a précisé que la chroniqueuse Maya Ksouri avait affirmé dans un témoignage accordé dans le cadre de cette affaire que Khayam Turki était très proche de l’ancien ambassadeur français en Tunisie, Olivier Poivre d’Arvor. L’avocate a indiqué que la relation d’amitié liant Mme Ksouri à M. Poivre d’Arvor était encore plus forte que celle entre l’ambassadeur et M. Turki.

« Le témoin ‘XXX’’ affirme que des réunions dans le cadre du complot contre la sûreté de l’État ont eu lieu dans l’ambassade de Tunisie en Belgique. L’ambassadeur en ce temps-là est l’actuel ministre des Affaires étrangères… Pourquoi n’a-t-il pas été auditionné et convoqué ? Pourquoi n’y a-t-il pas eu d’audition et de convocation de Marouane El Abassi… Les témoignages l’accusent de trahison et d’espionnage… Si l’on considère les témoignages comme étant une vérité absolue ayant conduit à ces arrestations, nous devons placer tout le monde en détention. S’il s’agit d’un mensonge, ceci m’amène à m’interroger sur les raisons de l’arrestation de nos clients… Cette contradiction nous mène à conclure qu’il y a eu un tri : arrêter ceux que je veux faire taire… Maya Ksouri a affirmé être capable d’appeler l’ambassadeur pour boire un café et de le malmener… Pourquoi n’a-t-elle donc pas fait face à des accusations… Selon elle, Khayam Turki est un espion en raison du soutien des Français à sa candidature à la tête du gouvernement. Il s’est avéré qu’elle avait une relation plus forte avec les Français. Pourquoi n’a-t-elle pas été convoquée par le juge d’instruction ? », a-t-elle critiqué.

Les témoignages en question accusent Bochra Belhaj Hamida d’être le point de liaison entre les autorités françaises et le mouvement Ennahdha. Dalila Ben Mbarek Msaddek a estimé que ce récit était de l’ordre du fantastique et que seule une personne folle pouvait y croire. De même pour les accusations d’espionnage visant le Forum Tunisien des Droits Économiques et Sociaux. Elle a mis l’accent sur les interrogations autour des noms évoqués par les témoignages, mais laissés de côté par l’enquête.

 

M.B.Z

 

 

 

 

 

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