Economie tunisie

Ils ont dit

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Bilel Dernaoui, directeur général de la Société Monétique de Tunisie

« Le paiement électronique s’est développé d’environ 25% en 2022, tandis que le nombre de transactions financières a atteint les 134 millions pour toute l’année, avec un volume de transactions estimé à 22 milliards de dinars. Il est prévu que le nombre de transactions atteigne les 140 millions et le volume des transactions, une valeur de 30 milliards de dinars. Il y a eu une augmentation des opérations de paiement électronique et les transactions effectuées par des cartes bancaires étrangères en Tunisie sont estimées à environ 2,5 milliards de dinars, soit 10% du volume des transactions total. Il est important de développer cette approche, en élaborant une stratégie nationale pour les paiements électroniques, en plus d’améliorer les services rendus aux clients, et la réduction du coût des opérations financières. Une étude est actuellement en stade de finalisation et  analyse tous ces aspects.

Les pays africains s’appuient davantage sur le porte-monnaie électronique, «e-wallet», tandis que les pays d’Afrique du Nord s’appuient moins sur ce système. La SMT travaille sur l’amélioration du service de paiement mobile, puisque 50% des banques tunisiennes ont adopté cette démarche. Nous œuvrons également sur le développement de nouveaux services de paiement par téléphone. Il n’y a aucun problème à payer les factures par voie électronique, notant que le paiement via “e-wallet“ remplacera le paiement via le TPE».

Mohamed Salah Souilem, ancien directeur général des politiques monétaires à la Banque centrale de Tunisie

«La Tunisie fait face à des défis financiers importants. Face à cette situation, l’emprunt interne était la seule solution pour l’Etat, compte tenu du coût élevé que le pays pourrait supporter sur le marché international.

Le Trésor public et le ministère des Finances sont constamment sous pression pour trouver des moyens de rembourser les obligations à court terme, en particulier lorsque leur échéance coïncide avec celle des obligations à long terme.

Cette année, la Tunisie a dû faire face à des échéances importantes, avec un paiement de 953 millions de dinars en avril et de 438,6 millions de dinars en juin pour des emprunts à long et moyen terme. En octobre prochain, une émission de 735,8 millions de dinars devra être remboursée. De plus, le pays devra également rembourser 500 millions d’euros de dettes extérieures au cours du même mois, ce qui entraînera une pression considérable sur la liquidité et la situation financière du pays.

Il est clair que le service de la dette, au cours des quatre prochaines années, sera crucial, en particulier en ce qui concerne la dette extérieure. Cette situation pourrait mettre un lourd fardeau sur les finances publiques et exercer une forte pression sur l’Etat.

Les investisseurs se montrent toutefois prêts à acheter des obligations à court terme, car les risques qui y sont associés ne sont pas considérés comme importants malgré les taux d’intérêt élevés. La Banque centrale a un rôle important pour aider l’économie nationale à surmonter les problèmes de liquidité. Néanmoins, cette dernière est confrontée à un double défi. D’abord, la lutte contre les pressions inflationnistes, ensuite, l’alimentation du marché par des liquidités pour relancer l’économie. Jusqu’à présent, la Banque a réussi à maintenir cet équilibre, mais la pression sur l’Etat pour remplir ses obligations financières reste constante ».

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