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Zarzis : La main-d’œuvre se fait rare

 

Une pénurie des petits métiers se fait sentir tous les jours. Heureux celui qui trouve une main-d’œuvre disponible pour le jardinage, le chantier, la restauration, le nettoyage, la peinture, la pêche, la plomberie, l’électricité…

La demande des petits emplois s’accentue à Zarzis à l’approche de l’Aïd, de l’été, de la saison des mariages et des vacances de nos compatriotes qui rentrent d’Europe.

Seulement une pénurie des petits métiers se fait sentir tous les jours. Heureux celui qui trouve une main-d’œuvre disponible pour le jardinage, le chantier, la restauration, le nettoyage, la peinture, la pêche, la plomberie, l’électricité… 

Les Africains subsahariens sont encore nombreux dans la ville, certes, mais avec le temps, ils sont devenus très exigeants. Entre 40 et 50 dinars la journée en plus de la nourriture. Il semble que c’est trop !

Plusieurs familles n’ont parfois pas le choix et acceptent de payer ce qu’on leur demande parce qu’elles sont pressées par le temps et elles ont un mariage à fêter. 

Les jeunes zarzissiens sans emploi ont, dans leur majorité, quitté le pays, munis de visa ou illégalement, par voie maritime, laissant leurs places à d’autres jeunes venus de l’intérieur du pays.

Et au bout d’un certain temps, ces derniers s’intègrent, ramassent un peu d’argent, puis font de la ville un point de passage vers Lampedusa.

Et le problème de la main-d’œuvre reste ainsi posé. 

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