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Umaro Sissoco Embalo : nous sommes tous Africains !

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A l’occasion de sa rencontre avec le président de la République, Kaïs Saïed, le président de Guinée-Bissau et de la Cédéao, Umaro Sissoco Embalo, a indiqué, mercredi 8 mars 2023, qu’il ne pouvait pas croire que Kaïs Saïed aurait pu tenir des propos xénophobes, dans la mesure où il était lui-même Africain, et qu’il y a avait eu une mauvaise interprétation de son discours. 

« Ce n’est pas parce qu’il y a une différence de couleur de peau, que nous ne sommes pas tous Africains», indique le président de Guinée-Bissau. 

Il a ajouté qu’il allait transmettre cette incompréhension à certains chefs d’États de sa sous-région, notamment, au niveau de la Cédéao pour dire qu’il y a eu une mauvaise interprétation. 

 

« Moi je ne peux pas croire que vous, président de la Tunisie, pays de Bourguiba, pouvez être xénophobe ou raciste. Vous-mêmes êtes Africain, indépendamment des différences de couleur de peau », a-t-il dit.

« La Tunisie est une terre d’accueil pour nos frères africains, surtout les jeunes qui viennent d’Afrique subsaharienne […] Un jour, j’ai eu une discussion amicale avec mon ami qui venait d’un pays du Maghreb et qui disait qu’il allait ‘’en Afrique’’. Je lui ai dit que je pense qu’au Maghreb, il faut emmener beaucoup de professeurs de géographie, parce qu’il y’a de l’incompréhension, on ne connait pas la géographie. Ce n’est pas parce que nous sommes au nord et que l’autre est à l’est ou à l’ouest, que nous ne sommes pas en Afrique. Nous sommes tous Africains », a-t-il ajouté.

Il ajoute : « La Tunisie donne beaucoup de bourses aux étudiants de pays frères qui étudient dans les universités tunisiennes. Vous-mêmes, en tant que professeur, avez des étudiants qui viennent d’Afrique. Je ne sais pas si les Européens vont venir étudier ici ».  

 

Le 21 février 2023, le président de la République a pointé du doigt l’existence d’un « plan criminel préparé depuis le début de ce siècle pour métamorphoser la composition démographique de la Tunisie », en parlant des Subsahariens.

En réunion du conseil de sécurité nationale, il a annoncé des « mesures urgentes qui devraient être prises pour traiter le phénomène de l’afflux d’un grand nombre de migrants irréguliers subsahariens en Tunisie ».

Il ajoute que « certaines parties ont reçu de grandes sommes d’argent après 2011, pour l’établissement des immigrants irréguliers subsahariens en Tunisie, assurant que l’objectif non annoncé des vagues successives de la migration clandestine étant de considérer la Tunisie comme un État africain n’ayant aucune appartenance arabe et islamique ».

S.H

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