Sadri Azouz : vers une augmentation des prix de vente dans les cafés
Le vice-président de la chambre professionnelle des propriétaires de Cafés relevant de l’Utica, Sadri Azouz a indiqué que les prix du café ont évolué. Il a expliqué cela par les pénuries touchant le café, le sucre et le lait. Les propriétaires de cafés se sont retrouvés dans l’obligation de s’approvisionner sur la base de prix plus élevés. Il a évoqué une possible augmentation des prix de vente dans la période à venir.
Invité le 30 janvier 2024 de Hatem Ben Amara à « Sbeh Ennes » sur Jawhara FM, Sadri Azouz a affirmé que le prix du kilo de café était passé de 14,6 dinars à 34 et 35 dinars. Le prix du lait, quant à lui, a atteint les quinze dinars pour les six briques. Les propriétaires de cafés achètent ce café auprès des contrebandiers puisqu’il s’agit de produit détourné de la Libye. Il a affirmé qu’il y avait un retour de l’approvisionnement en Tunisie.
« L’entrée en vigueur de nouvelles augmentations résulte d’un constat… Avec les prix actuels, les propriétaires de cafés ne s’y retrouvent plus… Ils ont accumulé plusieurs dettes (CNSS, Steg, municipalités, Recette des finances…) en raison du Coronavirus… Ils subissent des pressions. La CNSS a opéré des saisies sur les biens de propriétaires de cafés ou les a vendus… De même pour la recette des finances et le bureau des redressements fiscaux… Le propriétaire de café doit procéder à des augmentations ou fermer boutique… La hausse des prix ne peut pas être estimée d’avance », a-t-il dit.
Sadri Azouz a considéré que les autorités devaient chercher un terrain d’entente afin de préserver les établissements et les emplois. Il a appelé à les sauver par l’entame d’un dialogue et la mise en place d’un échéancier. Il a indiqué que l’intégration des cafés au régime réel était problématique. D’un autre côté, le vice-président de la chambre professionnelle des propriétaires de Cafés a indiqué que l’autorisation d’importation de café par l’Office du Commerce de Tunisie pouvait résoudre le problème d’approvisionnement à condition de garantir un prix acceptable. Sadri Azouz a rappelé que la Tunisie comptait 20.000 cafés employant près de 120.000 personnes.
S.G
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