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Ridha Chkoundali : Davos n'est pas un cadre de négociations avec le FMI

 

Le professeur universitaire en sciences économiques, Ridha Chkoundali est intervenu, vendredi 19 janvier 2024, sur les ondes de Jawhara Fm au micro de Hatem Ben Amara pour revenir sur le dernier rapport publié par Davos portant sur les grands risques menaçant le monde durant les prochaines années.

 

Ridha Chkoundali a assuré que la délégation tunisienne participant au Forum de Davos devrait axer ses efforts sur les cinq grandes menaces contre l’économie nationale conformément au dit rapport et qui sont :  

 

La déflation économique et ses impacts sur la capacité à générer des postes d’emploi.

La croissance de la dette publique et son impact sur la pérennité des finances publiques.

La pénurie importante d’eau et ses répercussions sur la sécurité alimentaire.

La fragilité de l’État et l’incapacité à contenir la croissance du commerce parallèle.

L’inflation monétaire et son impact sur la baisse du pouvoir d’achat.

 

L’expert économique a considéré que le Forum de Davos n’est pas un cadre de rencontres ou de négociations bilatérales, estimant qu’il est insensé de se concentrer sur les rencontres du chef du gouvernement avec la directrice du Fonds monétaire international (FMI) ou avec les chefs d’États et de gouvernements.

« Ce forum n’est pas une cadre de négociations avec le FMI ni une opportunité pour réunir les financements nécessaires pour combler le déficit budgétaire de l’année 2024. C’est plutôt une occasion de présenter la Tunisie comme un climat d’affaires propice à attirer les investisseurs étrangers. Cependant, avec un classement honteux en termes de compétitivité au Forum de Davos, déclinant de plus de 55 places après la révolution, il est difficile de convaincre les investisseurs présents en grand nombre lors de ce forum. Ce forum se prépare un an à l’avance en effectuant les réformes nécessaires pour créer un climat d’affaires attractif pour les investissements étrangers. Sans réformes profondes du climat des affaires, notre participation au Forum de Davos en tant que Tunisie ne changera rien. Au moins, concentrons-nous sur ces risques mentionnés dans le rapport afin de pouvoir atténuer leur impact sur notre économie », assure Ridha Chkoundali.

S.H


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