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Polémique autour de la situation des subsahariens : La Tunisie joue la carte de l’apaisement

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Imed Zoghlami, directeur général de la Police des frontières et des étrangers, ne veut plus entendre parler «d’expulsions». Il s’agirait, selon lui, d’une «aide au retour». Ainsi, 97 Guinéens, 150 Ivoiriens et 135 Maliens ont été «aidés à partir».

Quelques semaines après les déclarations polémiques de la présidence de la République autour notamment du changement de «la composition démographique du pays» et l’existence d’un «complot contre l’Etat», en lien avec les migrants subsahariens présents sur le territoire, les officiels tunisiens tentent aujourd’hui de rassurer les partenaires africains et l’opinion publique internationale.
Quelques semaines après les déclarations polémiques de la présidence de la République autour notamment du changement de «la composition démographique du pays» et l’existence d’un «complot contre l’Etat», en lien avec les migrants subsahariens présents sur le territoire, les officiels tunisiens tentent aujourd’hui de rassurer les partenaires africains et l’opinion publique internationale.
«La Tunisie ne veut pas que ces personnes soient victimes des réseaux de traite humaine», a martelé Nabil Ammar.

La Tunisie n’est pas raciste

Revenant sur les termes qui ont suscité la polémique, notamment autour de la théorie du «grand remplacement», le ministre des Affaires étrangères a indiqué qu’il s’agissait d’évoquer «une étude existante» dans ce sens, mais que cela ne veut aucunement dire «qu’elle est cautionnée». Le chef de la diplomatie qualifie de «loufoques» les tentatives d’accuser la Tunisie, pays de la tolérance et du bon accueil, de racisme.
Par ailleurs Nabil Ammar a défendu le droit de la Tunisie, en tant que pays souverain, d’appliquer sa législation en ce qui concerne la situation des migrants en situation illégale se trouvant sur son sol. «Il s’agit de lois qui datent de 1968, et il s’agit de les appliquer», a-t-il indiqué, tout en assurant que «l’Etat tunisien est responsable de la sécurité de l’ensemble des personnes vivant sur son territoire».
Le ministre a également réitéré la fierté de la Tunisie d’appartenir au continent africain et le «besoin de la Tunisie de ses amis africains». Il a remercié d’ailleurs les pays subsahariens qui ont préservé les intérêts des Tunisiens ces derniers jours et indiqué qu’aucune information ne fait état de quelconques «dégâts» contre les intérêts tunisiens.

Pas «d’expulsions» mais des «aides au retour»

De son côté, présent également lors de cette conférence de presse, Imed Zoghlami, directeur général de la Police des frontières et des étrangers, ne veut plus entendre parler «d’expulsions». Il s’agirait, selon lui, d’une «aide au retour». Ainsi, 97 Guinéens, 150 Ivoiriens et 135 Maliens, ont été «aidés à partir».
Officiellement, il y aurait en Tunisie 5.396 subsahariens y séjournant de manière parfaitement légale et détenant une carte de séjour, dont la majorité (5.030 personnes) sont des étudiants.
S’il n’existe pas de chiffres officiels sur le nombre de subsahariens en situation irrégulière, le ministère de l’Intérieur avance prudemment le chiffre de 21.472 (une agrégation des statistiques disponibles).
Par ailleurs, le porte-parole du ministère de l’Intérieur, Faker Bouzghaya, a assuré que les subsahariens ne sont pas directement visés par les campagnes sécuritaires, et que la police traite l’ensemble des personnes sur un pied d’égalité devant la force de la loi.

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