Non, Zied Chaabane n'est pas le PDG de la Steg et il n'a pas été limogé

Une information a été viralement relayée depuis le mercredi 20 septembre 2023 sur Facebook, elle annonce le limogeage du PDG de la Société tunisienne d’électricité et de gaz (Steg) par le président Kaïs Saïed. « Le président ordonne le limogeage de Zied Chabaane, PDG de la Société tunisienne d’électricité et de gaz Steg », cite l’une des publications. L’information a circulé quelques heures après le blackout qui eu lieu la nuit du mardi au mercredi 20 septembre 2023, et qui a duré quatre heures.

Pour plusieurs Tunisiens, la décision du limogeage est attendue après ce qui s’est passé la nuit du mardi. Plusieurs internautes ont considéré que la coupure d’électricité est une première en Tunisie « et le premier responsable est le PDG Zied Chaabane», écrit l’un des internautes.

Pendant que l’information a circulé dans plusieurs pages Facebook notamment la page « Ouyoun Carthage », « Sayeb Ettrotoir » et « Sayeb Sfax », il est apparu après vérification que le PDG de la STEG ne s’appelle pas Zied Chaabane, comme il a été mentionné dans les publications, mais c’est bien Hichem Anane qui occupe le poste de PDG de la société depuis 2020.

De plus, Il n’existe aucune information officielle à ce sujet pour le moment, toutes les publications qui circulent sur Facebook ne sont que des fausses informations basées sur les demandes et les appels qui ont surgi depuis la coupure d’électricité.

Lors de son intervention au Journal de midi sur La Watania 1, le PDG de la Steg a indiqué que la panne était due, à l’origine, au taux d’humidité élevé ayant atteint les 90%.

Pour sa part, le procureur de la République près le Tribunal de première instance à Ben Arous, Amor Yahyaoui a ordonné, mercredi 20 septembre 2023, l’ouverture d’une enquête pour déterminer les causes des coupures d’électricité enregistrées dans la nuit de mardi à mercredi.

Il a ajouté que suite à l’interruption du courant électrique dans plusieurs régions, dont notamment la centrale électrique de Radès, l’unité centrale de la garde nationale à l’Aouina a été chargée de mener les recherches et investigations nécessaires pour identifier les causes de cet incident qui a touché plusieurs régions du pays.

R.A.