L’ESS à la croisée des chemins: En quête d’un nouveau souffle

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En attendant le déplacement à Tataouine dans une semaine, les «Rouge et Blanc» doivent meubler la pause du championnat par une préparation intense des matchs à venir et qui vont s’enchaîner à un rythme effréné au cours du mois d’avril.

La phase d’arrêt, que connaît le championnat avec plus de quinze jours d’interruption depuis le match de la première journée, doit être mise à profit par l’Etoile Sportive du Sahel. Avec un calendrier allégé par rapport à ses adversaires et pour seule compétition, le championnat, l’équipe doit chercher à récolter le maximum de points à chaque rencontre. Pour l’heure, les choses sont bien en place avec un classement à la 3e place, juste à un point derrière l’EST et l’USM. Après la victoire face au CSS, le nouvel entraîneur, Faouzi Benzarti, a décidé d’opérer un stage de préparation à huis clos pour l’ensemble du groupe de joueurs à sa disposition. Ainsi, en début de semaine, les joueurs ont pris un bol d’air frais matinal sur la corniche de Boujaafar pour s’acclimater de façon idéale et se préparer à la rudesse et l’intensité des matchs des play-offs. Même si le déplacement au Sud prévoit moins de fraîcheur et une adversité moins redoutable face aux Tataouinis, éliminés eux aussi de la Coupe…

La méthode Benzarti

Relayant les propos de Benzarti, un média numérique affirme que le coach de 73 ans compte apprendre le positionnement sur le terrain aux joueurs et le jeu basé sur le pressing qui est essentiel et encore rudimentaire. Le retour au bercail de F.Benzarti après plus de 3 ans est une opération reconquête. L’ESS voulant truster de nouveau avec les sommets du championnat tunisien et participer à plus de compétitions régionales et continentales. La méthode Benzarti assez dure, intense et rugueuse est un «mal pour un bien» pour un club qui tarde à reprendre sa place naturelle dans la hiérarchie du football tunisien. Alors, le président étoilé Othman Jenayeh, par cette nomination attendue et prévisible, ne laisse plus de place au doute. Benzarti appelé à la rescousse se dit lui-même complètement ravi de renouer avec l’homme qui l’a conduit à obtenir son premier titre sur un banc tunisien avec l’Etoile du Sahel en 1986. C’est donc la septième fois dans sa longue et riche carrière d’entraîneur que Benzarti prend les commandes du club phare du Sahel.

La passe de 3 contre l’UST ?

Comme contre le CSS que l’Etoile a battu 3 fois au cours de cette saison, la confrontation face à l’US Tataouine, qu’elle a défaite 2 fois, augure d’une passe de 3. «Jamais 2 sans 3» dit l’adage et une victoire à Tataouine est capitale, sachant que c’est le seul match restant au cours du mois de mars 2023. Parce qu’il faut envisager une autre période d’interruption à cause des échéances de l’équipe nationale. La façon dont l’entraîneur va gérer toutes ces pauses et mettre à profit son savoir-faire lui donne une marge de temps suffisante pour remodeler son groupe et affiner son onze de départ. Il rappelle, lui qui croit avant tout en la valeur travail, combien, d’autre part, la phase de play-off donne des chances aux équipes traditionnelles de s’imposer, même s’il désavoue cette formule au profit d’un retour à un championnat intégral. L’ESS paie cher sa 5e place la saison dernière, ce qui lui assure, dans l’ordre des places actuel, le seul et unique rôle d’outsider pour le titre de champion de Tunisie. Un challenge de haute volée qu’il faut tenir par le bon bout et qui n’est pas impossible à accomplir ! A condition de mettre de la volonté et du cœur à l’ouvrage.

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