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Kaïs Saïed, lors de sa visite aujourd’hui à l’Office des céréales : « Le pain du Tunisien est une ligne rouge »

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« Les personnes sincères et intègres doivent constituer un front uni contre ceux qui tiennent toujours à de s’infiltrer au sein de l’administration et servir les intérêts de parties bien déterminées. Je les connais nommément ».

« La pénurie du pain est inadmissible et intolérable. Comme nous ne n’acceptons aucune atteinte à notre souveraineté, le pain et les produits de base des citoyens sont une ligne rouge », c’est ce qu’a affirmé, sur fond d’avertissement, le Président de la République, lors de sa visite aujourd’hui à l’Office des céréales, où il a été reçu par le ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, Abelmonem Belati.
« Il y a des lobbies qui cherchent à envenimer et à exacerber la situation. Ils sont démasqués. Leurs prétextes sont inadmissibles. Tous les produits de base doivent être disponibles. L’Office des céréales, à l’image des autres administrations, doit être à l’hauteur de la responsabilité et assumer le rôle qui lui incombe », a encore soutenu Kais Saied, tout en insistant sur l’impératif de « ne pas laisser ces gens-là éreinter la vie des citoyens »
Le Chef de l’Etat a manifesté son étonnement face aux longues files d’attente et devant l’envolée du prix du pain « qui se vend à deux dinars à Kairouan ».
« Le citoyen misérable ne trouve pas son compte dans son pays », a encore souligné le Président de la République.
Dans le même contexte, Saied n’a pas hésité à accuser des parties politiques d’être à l’origine des pénuries qui touchent le pain, le sucre, le café et bientôt le carburant, assurant que « toutes ces campagnes sont provoquées pour des fins politiques ».
« Les personnes sincères et intègres doivent constituer un front uni contre ceux qui tiennent toujours à de s’infiltrer au sein de l’administration et servir les intérêts de parties bien déterminées. Je les connais nommément », a encore affirmé le Président de la République.
« Les procédures ne sont pas un texte sacré. Si les lois en vigueur se transforment en un obstacle, mieux vaut les changer. Cela s’applique aussi à l’Office des céréales », a encore indiqué Kais Saied, tout en assurant que « l’État ne renoncera pas à son rôle social quelles que soient des pressions ».

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