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Kaïs Saïed : «La Tunisie n’est pas responsable du réchauffement climatique mais une de ses victimes»

 

Le Président de la République a fait valoir la nécessité pour l’Office national des fourrages d’entamer ses travaux pour mettre fin au monopole dont souffrent, depuis des années, les agriculteurs et les éleveurs, ce qui a affecté négativement la production laitière et provoqué le déclin du cheptel national et la hausse des prix.

Le Président de la République, Kaïs Saïed, a reçu, lundi au Palais de Carthage, le ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, Abdelmonem Belati, et le secrétaire d’État auprès du ministre de l’Agriculture, chargé des Ressources hydrauliques, Ridha Gabouj.

L’entretien a porté, entre autres, sur  la moisson du blé dur et tendre, avec une amélioration des conditions climatiques, après les dernières précipitations. Ont été évoqués également le taux de remplissage des barrages et l’état d’avancement des nouveaux ouvrages hydrauliques, indique un communiqué de la présidence de la République. Le Président de la République a souligné la nécessité d’assurer l’entretien des barrages dont certains sont partiellement ou complètement submergés de sédiments, ce qui a réduit considérablement leur capacité de stockage.

Le Chef de l’Etat a fait remarquer que la situation que vit la Tunisie aujourd’hui est «le résultat de décennies d’absence d’entretien et de maintenance, outre la rareté des ressources hydriques et le réchauffement climatique, phénomène dont la Tunisie n’est pas responsable mais demeure une de ses victimes».

L’entretien a porté également sur les projets relatifs au dessalement de l’eau, dont certains sont à terme, à l’instar du projet de Zarat et Sfax, en plus des deux stations de dessalement similaires prévues à Mahdia et à Zarzis. L’entrevue avec le ministre de l’Agriculture et le secrétaire d’Etat chargé des Ressources hydrauliques a également permis de traiter le dossier des groupements de développement agricole et de la gestion de l’eau d’irrigation. L’impératif de mettre en place un nouveau système juridique en vue d’une meilleure gestion a été également évoqué.

Sur un autre plan, le Président de la République a souligné «la nécessité pour l’Office national des fourrages d’entamer ses travaux pour mettre fin au monopole dont souffrent, depuis des années, les agriculteurs et les éleveurs, ce qui a affecté négativement la production laitière et provoqué le déclin du cheptel national et la hausse des prix». Saïed a également évoqué l’agriculture dans le désert tunisien, soulignant l’importance de travailler davantage pour verdir cette zone, à l’instar des projets de Rjim Maâtoug et de Mohdeth (Kébili). Ces exemples ont prouvé que les zones désertiques peuvent être transformées en terres productrices, non seulement de dattes et d’huile d’olive, mais aussi de toutes sortes de légumes et fruits».

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