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Kaïs Saïed : la Tunisie aura un ambassadeur en Syrie

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Le président de la République, Kaïs Saïed a reçu, vendredi 10 mars 2023, le ministre des Affaires étrangères, Nabil Ammar, pour discuter de la polémique autour de la situation des Subsahariens en Tunisie, annonçant, également, qu’il y aura un ambassadeur de la Tunisie en Syrie. 

Le président de la République a indiqué : « Concernant notre politique étrangère, le refus de toute ingérence fait partie de nos constantes les plus importantes. Notre souveraineté se place au-dessus de toute autre considération. Nous n’acceptons aucune ingérence dans les choix du peuple tunisien qui s’est battu longtemps pour son indépendance. Je veux revenir sur la campagne virulente qui a eu lieu ces derniers temps par des cercles connus et pour des objectifs connus. Cette campagne concerne ce qu’ils appellent racisme. De quel pays parlent-ils ? Et de quel peuple parlent-ils ? Nous sommes un État basé sur l’égalité et le racisme n’existe pas dans notre dictionnaire. D’ailleurs, ils doivent, eux-même, enlever ce terme de leur dictionnaire…».

Le président de la République a poursuivi en ces termes : « Nous refusons la traite des personnes et le trafic d’organes dans notre pays et ailleurs. Nous partageons la douleur des Africains parce qu’ils sont des victimes, mais nous ne permettons pas la résidence de ceux qui sont arrivés d’une manière illégale. Y a =-t-il un État qui accepte des personnes sur ces terres en dehors du cadre légal ? », soulignant qu’une série de mesures a été prise pour faciliter le séjour des subsahariens en Tunisie. 

Le chef de l’État a, également, indiqué qu’il fallait examiner la question relative à la représentation diplomatique de la Tunisie en Syrie, assurant que rien ne pouvait justifier l’absence d’un ambassadeur de la Tunisie en Syrie : « La question du régime concerne uniquement les Syriens. Nous traitons avec un État et nous ne nous ingérons dans les choix du peuple syrien, bien que je sache pertinemment que certaines parties avaient œuvré à diviser la Syrie », note-t-il.

Lors de cette rencontre, le président de la République a indiqué : « Nous voulons une solution pour toute l’humanité, nous voulons une solution basée sur la justice, sur la sincérité et non selon des normes définies par d’autres capitales, comme si nous étions des élèves d’écoles auxquels on attribuait des notes et des appréciations de bons ou de mauvais élèves ».

S.H 

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