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Dilou : le procès contre Larayedh est politique et nous détenons des preuves irréfutables

Dilou : le procs contre Larayedh est politique et nous dtenons des preuves irrfutables

 

L’avocat Samir Dilou a annoncé, mercredi 1er février 2023, que le comité de défense de l’ancien ministre Ali Larayedh, détenait des preuves irréfutables qui attestent du caractère politique des poursuites engagées contre le dirigeant nahdhaoui. 

Il a assuré, lors d’un point de presse, que le juge d’instruction n’avait fait que « fabriquer des preuves » au lieu de collecter des éléments sérieux d’inculpation en se basant sur des faits concrets et indéniables. Il a soutenu, dans ce sens, que le mandat de dépôt avait été émis sur la base d’une « simple interprétation politique » du juge d’instruction. 

 

Samir Dilou a signalé, par ailleurs, qu’Ali Larayedh était poursuivi pour des faits antérieurs à la promulgation de la loi antiterroriste. Suspecté d’être impliqué dans l’affaire d’envoi des jeunes pour le djihad dans les zones de conflit, des faits qui remontent à 2012 et 2013, le dirigeant nahdhaoui a été interpellé et placé en détention sur la base d’une loi datant de 2015. 

 

L’avocat a évoqué des dépositions montées de toutes pièces, des témoignages collectés en majorité auprès d’agents sécuritaires et d’individus inculpés dans des affaires de terrorisme, et des faits injustement attribués à Ali Larayedh alors qu’il n’occupait aucune responsabilité, selon la chronologie mentionnée dans les procès-verbaux. 

Dénonçant un processus d’investigation véreux et des manœuvres frauduleuses, il a précisé que le comité de défense a déposé une plainte pour fraude. 

Ali Larayedh est actuellement en détention. Dans la nuit de lundi à mardi 20 décembre 2022, le juge d’instruction du bureau 12 du pôle judiciaire antiterroriste a émis un mandat de dépôt à son encontre. Le vice-président du parti islamiste Ennahdha a été interrogé, en liberté, plus tôt dans la journée du 19 décembre, puis a été placé en détention. Il avait été auditionné une première fois en septembre puis libéré. L’enquête concerne, rappelons-le, plus de 800 personnes, dont l’ancien président de la République, Moncef Marzouki.

 

N.J. 

 


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