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Coupe de Tunisie | Finale – EST-OB (0-1) : Le cœur, le collectif et l’humilité récompensés…

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Profitant d’une erreur du défenseur Mohamed Ben Ali, Lamine Bâ s’empara du ballon avant de l’offrir à Oussema Bouguerra qui n’avait qu’à achever le travail. Une finale, ça ne se joue pas, ça se gagne. L’Olympique de Béja l’a confirmé hier, remportant ainsi le troisième trophée de son histoire. Cela au prix d’un parcours du combattant où les Béjaois ont joué tous leurs matches en déplacement.

Stade olympique Hammadi Agrebi de Radès. OB bat EST : 1-0. (0-0 à la mi-temps). But d’Oussema Bouguerra (66’). Arbitre central : Haythem Guirat. Arbitre (VAR) : Nasrallah Jaouadi.
EST : Debchi, Tougai, Yaâkoubi (Berrima 76’), Ben Ali, Ben Hamida, Coulibaly, Ben Romdhane, Bougrine (El Houni 58’), Badri (El Ayeb 76’), Arfaoui (Abu Zraiq 70’) et Ben Hammouda.
OB : Krir, Kasagga, Bouabid, Derbali (Chouikh 78’), Berrajah, Chihi (Jerbi 85’), Agbozo, Absi (Bah 46’), Sarr, Bouguerra et Saïdi (Ferjani 90’+2).

Une finale, ça ne se joue pas, ça se gagne. Les Béjaois, réalistes à souhait, mais surtout opportunistes, ont appliqué cette célèbre citation à la lettre. Il leur a suffi de profiter d’une erreur, rien qu’une seule, commise par le défenseur Mohamed Ben Ali, qui a mal renvoyé la balle de la tête, pour que Lamine Bâ s’en empare et Oussema Bouguerra de la loger dans les filets de Sedki Debchi. C’était suffisant pour que l’Olympique de Béja remporte la troisième Coupe de Tunisie de son histoire.

Venons à présent aux péripéties de cette finale qui a tenu en haleine tous ceux qui l’ont suivie et ce, jusqu’à son ultime minute de jeu. Une finale qui a d’ailleurs tenu ses promesses dès les premières minutes de jeu en termes d’engagement et d’agressivité dans le jeu entre une Espérance de Tunis et un Olympique de Béja plus déterminés que jamais à l’emporter. Toutefois et au vu du volume de jeu développé par les deux finalistes, les occasions nettes n’étaient pas suffisamment nombreuses, notamment durant la première mi-temps.

Deux finalistes qui, en dépit des absences enregistrées dans leurs effectifs respectifs, n’ont pas lésiné sur les efforts et ont cherché à en découdre dès le départ. La première occasion nette du match a été béjaoise : un coup franc direct tiré à l’approche de la zone des 16 mètres par Oussema Bouguerra, dégagé sans difficulté par la défense espérantiste (13’).

Cinq minutes après, les «Sang et Or» répliquèrent par le biais d’Anis Badri dont le tir puissant à ras de terre est dévié en corner par le gardien béjaois, Achref Krir (18’). Et les «Sang et Or» d’accélérer davantage la cadence et de revenir à la charge quelques minutes plus tard sur un coup franc à l’approche de la zone des 16 mètres bien botté par Bougrine, et Yaâkoubi de reprendre de la tête au deuxième poteau (25’). Ce fut la première occasion dangereuse du match. C’était également la première fois que les attaquants espérantistes tombèrent dans le piège du hors-jeu. Un piège bien ficelé par la défense béjaoise. D’ailleurs, on a compté trois autres occasions au moins créées par les attaquants espérantistes, se trouvant en position de hors-jeu au moment de conclure.

De leur côté, les attaquants béjaois, même s’ils étaient moins entreprenants, leurs actions étaient aussi dangereuses, particulièrement vers la fin de la période initiale de jeu quand Oussema Bouguerra mena un contre rapide avant d’adresser un tir puissant intercepté sur la dernière ligne par le portier espérantiste, Sedki Debchi (42’).

Ce fut l’ultime occasion nette de cette période initiale avant que l’arbitre du match ne renvoie les deux équipes aux vestiaires pour la pause mi-temps sans qu’aucun des deux finalistes ne réussisse à prendre l’avantage malgré tous les efforts des attaquants.

Ben Ali, l’erreur fatale…

De retour des vestiaires, les débats ont repris aussi engagés que lors de la première mi-temps, ce sont les Espérantistes qui se sont montrés les plus entreprenants.  La première occasion de la seconde mi-temps était ainsi espérantiste quand, servi dans le dos des défenseurs, Mohamed Yaâkoubi reprit de la tête, mais légèrement au-dessus de la transversale (47e).

Quelques minutes plus tard, le même Yaâkoubi est revenu à la charge : servi sur un coup franc à l’approche des 16 mètres par Bougrine, Yaâkoubi reprit de la tête, mais sa balle est interceptée par le portier béjaois, Krir (55’).

A la 58’, le coach «sang et or» opéra son premier changement en faisant entrer le revenant de blessure Hamdou El Houni à la place de Sabir Bougrine. Et alors qu’on s’attendait à ce que les «Sang et Or» fassent la différence, ce sont les Béjaois qui créent la surprise. Profitant d’une erreur de la part du défenseur Mohamed Ben Ali qui laissa échapper la balle au moment de la renvoyer de la tête, Lamine Bâ s’en empara et se faufila sur la droite avant de centrer. Oussema Bouguerra reprit et d’un tir croisé logea la balle au deuxième poteau (66’).

A partir de cet instant, le match a pris une autre tournure. Le coach «sang et or» a joué toutes ses cartes et opta pour l’attaque à outrance. De son côté, l’entraîneur béjaois a opéré des changements visant à contenir l’ardeur des attaquants espérantistes.

Dans le temps additionnel, Malek Chouikh a failli doubler la mise, profitant d’une erreur de replacement de la défense espérantiste, mais tira lamentablement à côté devant une cage presque vide (90’+5).

Face au pressing opéré par les Espérantistes après le but encaissé, les Béjaois ont tenu bon jusqu’à ce que l’arbitre siffle la fin des débats. Réalistes à souhait et opportunistes, ils ont remporté la troisième Coupe de Tunisie de leur histoire.

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