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Comité de défense des personnes interpellées : « Une affaire montée de toutes pièces»

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«Le pouvoir n’ayant pas réussi à résorber la crise économique et sociale qui ne cesse de s’aggraver, il a monté ces accusations de complot contre la sûreté de l’Etat pour faire imploser l’opposition».

Lors d’une conférence de presse organisée, hier, par le comité de défense des personnes interpellées, Ayachi Hammami, membre du comité de défense, a déclaré que l’affaire de «conspiration contre la sécurité intérieure de l’Etat», est politique par excellence.

«Le pouvoir n’ayant pas réussi à résorber la crise économique et sociale qui ne cesse de s’aggraver, il a monté ces accusations pour faire imploser l’opposition», a-t-il ajouté.

Hammami a indiqué que ces personnes sont pour la plupart des activistes politiques qui ont un discours modéré s’articulant autour des fondamentaux démocratiques. De plus, le dossier ne comporte aucune pièce justifiant les accusations qui leur sont portées, a-t-il souligné. L’avocat accuse le pouvoir en place d’être dernière ces arrestations, rappelant que les rencontres entre le Chef de l’Etat et la ministre de la Justice ont eu lieu en concomitance avec le début des arrestations, le 11 février dernier.

Il a, en outre, dénoncé
« une maltraitance » des gardés à vue, particulièrement Khayam Turki et Issam Chebbi détenus à la prison d’El Mornaguia « dans de très mauvaises conditions ».

Lors des descentes effectuées, le 11 février, aux domiciles des accusés avec un déploiement sécuritaire important, seuls des téléphones portables, des ordinateurs et quelques documents ont été saisis.

«Le dossier est constitué de deux procès-verbaux faisant état d’un échange de messages entre mes deux clients et d’autres avec des diplomates accrédités en Tunisie, qui ne contiennent aucune preuve sur une affaire liée à la sécurité de l’Etat», a-t-il détaillé.

Pour sa part, Dalila Msaddek, membre du même comité, a souligné qu’en l’absence de preuves sur des crimes ou des faits commis, l’instruction a eu recours à des témoins et des informateurs dont la fiabilité est discutable.

Et d’ajouter que l’affaire est instruite sur la base de la loi antiterroriste afin de dissimuler l’identité des témoins qui ont fait leurs dépositions cinq jours après le début des arrestations.

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