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Arrestation de jeunes pour une chanson : le ministère de l'Intérieur ordonne une enquête administrative

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Arrestation de jeunes pour une chanson : le ministre de lIntrieur ordonne une enqute administrative

Le porte-parole du ministère de l’Intérieur, Faker Bouzghaya, est revenu, jeudi 18 mai 2023, sur l’affaire des deux jeunes étudiants placés en détention après la publication d’une chanson satirique sur les réseaux sociaux.  

Intervenant dans la matinale de Shems FM, il a affirmé, au micro de Malek Khaldi, que le ministre de l’Intérieur, Kamel Feki, avait ordonné l’ouverture d’une enquête administrative afin d’investiguer sur la légalité de la procédure engagée contre les deux étudiants et ce en coordination avec le ministère de la Justice. Il a assuré, également, que le ministère était tout à fait conscient de la situation particulière des deux jeunes hommes ; ceux-ci devraient passer des examens entre aujourd’hui et demain, notant que la décision finale revient au Ministère Public. 

Les deux jeunes étudiants sont, rappelons-le, accusés d’atteinte à autrui sur les réseaux sociaux et d’imputation de faits fallacieux à un fonctionnaire public. La chanson objet de la plainte n’est, cependant, qu’une simple parodie du générique du dessin animé “Babar” dans sa version arabe. Les paroles ne contiennent pas ni grossièretés, ni incitation contre les forces de sécurité. Il s’agit de propos satiriques qui dénoncent la loi 52 et les arrestations des jeunes sur la base de cette loi ainsi qu’une description décalée du calvaire que vivent leurs familles.

Le porte-parole du ministère de l’Intérieur n’a pas manqué de dénoncer « une campagne orchestrée » contre le département de Kamel Feki en référence à l’indignation de l’opinion publique suite à l’arrestation des deux étudiants. Une vague de solidarité a envahi la toile tunisienne et la chanson a été reprise par plusieurs personnes sur les réseaux sociaux.  

Il a assuré que les agents qui ont procédé à l’arrestation des deux jeunes étudiants avaient agi dans le cadre de la loi. 

Le juge en charge de l’affaire a, notons-le, refusé la demande de libération des deux jeunes étudiants bien que la défense ait avancé des éléments prouvant que les deux jeunes hommes devraient passer des examens. 

N.J. 

 

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