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Affaire de l'aéroport – justice militaire : annulation sans renvoi en faveur de l'avocat Mehdi Zagrouba

Affaire de l’aroport – justice militaire : annulation sans renvoi en faveur de l’avocat Mehdi Zagrouba

 

Le président de l’Ordre National des Avocats de Tunisie, Hatem Mziou a affirmé que la justice s’est prononcée en faveur d’une annulation sans renvoi au sujet de l’avocat Mehdi Zagrouba dans ce qui a été baptisé affaire de l’aéroport.

S’exprimant le 31 janvier 2024 durant « RDV9 » de Malek Baccari sur Attessia TV, Hatem Mziou a indiqué qu’il s’agissait d’une décision prononcée par le tribunal militaire de cassation et que la décision avait été prise le jour même de son passage médiatique.

« Aujourd’hui, la défense a, encore une fois, gagné… Il s’agit, aussi, d’une victoire de la loi… C’est ce que nous désirons : un État de droit… Espérons que la vérité sera dévoilée dans les jours à venir… Nous serons toujours contre la détention… Nous soutenons la liberté… La détention est l’exception et non la règle… Prions pour la libération de tous les détenus qu’ils soient des collègues ou non et emprisonnés depuis longtemps sans avancée dans les enquêtes », a-t-il poursuivi en évoquant la situation de Abir Moussi, présidente du Parti Destourien Libre et détenu depuis le 3 octobre 2023. 

 

Pour rappel, l’affaire de l’aéroport remonte au mois de mars 2021. Plusieurs députés de la coalition Al Karama avaient pris d’assaut l’aéroport Tunis-Carthage en raison de l’interdiction de voyager, sans décision judiciaire, visant une citoyenne tunisienne.

Seif Eddine Makhlouf, président de la coalition Al Karama avait été contacté par la dame en question. Il s’est empressé de se rendre sur les lieux en compagnie de ses collègues et de l’avocat Mehdi Zagrouba. Les députés ont été à l’origine d’une situation chaotique. Seif Eddine Makhlouf apparaît dans une vidéo avec la dame criant sur les agents de police des frontières alors qu’il se trouvait dans un endroit accessible, théoriquement, uniquement aux voyageurs. Une autre vidéo montre la dame lui remettant discrètement un téléphone portable. Certains ont considéré que la dame avait des choses à cacher. La situation s’est transformée en un véritable affrontement, sur fond de cris et de bousculades, entre les policiers et les élus.

Pour ce qui est de la justice, deux enquêtes ont été initiées : une première auprès de la justice civile et une seconde auprès de la justice militaire. Il s’agissait d’une situation assez atypique. Une première en Tunisie : des accusés dans deux affaires pour les mêmes faits et auditionnés et accusés par deux instances différentes.

 

S.G


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