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Abderrazak Aouidet : l'intervention d'Ahmed Saidani ne reflète pas la position officielle de notre bloc

Abderrazak Aouidet : l’intervention d’Ahmed Saidani ne reflte pas la position officielle de notre bloc

 

Le député et président du bloc de la « Ligne nationale souveraine », Abderrazak Aouidet a indiqué que les déclarations de l’élu, Ahmed Saidani, ne représentaient pas la position du bloc vis-à-vis du président de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), Brahim Bouderbala.

S’exprimant le 28 février 2024 durant « Sebh El Ward » de Hatem Ben Amara sur Jawhara Fm, Abderrazak Aouidet a assuré que la relation liant son bloc au président de l’ARP, Brahim Bouderbala était bonne. Il a expliqué que les déclarations d’Ahmed Saidani reflétaient des convictions purement personnelles.

« Il y a peut-être une rivalité au niveau des idées… Ahmed Saidani est un rebelle… Nous nous étions mis d’accord sur le fait que son intervention devait appeler à avoir plus de clarification au sujet du futur de la loi de criminalisation de la normalisation… J’étais présent lors de l’audience et j’ai, également, été surpris par son intervention », a-t-il dit.

Abderrazak Aouidet a indiqué qu’Ahmed Saidani était tendu et que son intervention était liée aux débats avec d’autres élus. Ces derniers considèrent qu’il n’y avait pas lieu de parler d’une telle loi en Tunisie.

Pour ce qui est de la proposition de loi en elle-même, Abderrazak Aouidet a expliqué que les élus envisageaient la criminalisation de la normalisation par le biais de la révision du code pénal suite à une proposition du président de l’ARP, Brahim Bouderbala. Il a dit être surpris de découvrir que d’autres députés ont déposé une proposition de loi similaire à celle-ci.

« Le vote sur la proposition de loi a été reporté… La nouvelle proposition a été soumise à la commission de la législation générale… On chercherait à faire passer les deux propositions durant la même plénière… De notre côté et en tant que bloc de la « Ligne nationale souveraine », nous considérons que rien ne justifie les reports continus de la plénière », a-t-il déclaré.

Abderrazak Aouidet a affirmé que le bloc de la « Ligne nationale souveraine » était ouvert à toute proposition et qu’il était possible de réviser la proposition initiale ou de voter contre celle-ci et approuver l’initiative récemment déposée par les élus.

Notons que Abderrazak Aouidet a estimé que le décret 54, notamment son article 24, a été exploité d’une manière tordue. Il a expliqué que la constitution protégeait les droits et les libertés et que les élus étaient dans l’obligation de veiller à son application et à son respect. Il a indiqué que la proposition de révision du décret 54 portait sur les articles 5, 9, 10, 20, 21, 22 et 23, en plus de la suppression de l’article 24.

 

 

 

Pour rappel, le député et membre du bloc de la « Ligne nationale souveraine », Ahmed Saidani avait appelé le président de l’ARP, Brahim Bouderbala, à démissionner lors de la plénière du 27 février 2024. Il a considéré que le parlement était incapable de faire passer des propositions de loi déposées par les élus et se contentait de voter les projets déposés par le gouvernement. Il conclut que l’ARP n’a rien apporté de plus estimant que le président de l’ARP, Brahim Bouderbala, était à l’origine du dysfonctionnement et des conflits au sein du parlement.

 

S.G


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