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Zakraoui : il semble que Saïed et ses acolytes aient déjà rédigé le règlement intérieur de l'ARP

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Zakraoui : il semble que Saed et ses acolytes aient dj rdig le rglement intrieur de l’ARP

Le professeur de droit, Sghaier Zakraoui, a affirmé que la création de blocs parlementaires faisait partie des ABC du travail parlementaire. Les blocs permettent de rassembler les députés adoptants les mêmes idées et orientations politiques.

Invité de Syrine Belkacem à « La Matinale » sur Shems FM, Sghaier Zakraoui a estimé que les déclarations du président de la République, Kaïs Saïed, au sujet de la création de blocs parlementaires au sien de l’assemblée des représentants du peuple (ARP) étaient une ingérence du pouvoir exécutif dans le pouvoir législatif.

« Le système politique repose sur la séparation des pouvoirs. Il semblerait que le président de la République ne croit pas en ce genre de choses… Tout système démocratique doit opérer une séparation des pouvoirs législatif et exécutif », a-t-il déclaré.

Sgahier Zakraoui a qualifié les déclarations du chef de l’État d’étranges. Il a, aussi, souligné le flou autour des orientations et appartenances politiques des nouveaux élus. Les Tunisiens auraient dû connaître, selon lui, l’appartenance de ces élus avant la tenue de la première plénière de l’ARP.

« Il semblerait que le règlement intérieur de l’ARP est déjà prêt. Le président et ses acolytes ont peut-être rédigé le règlement intérieur de l’assemblée… Peut-être que cette assemblée fonctionnera d’une façon inhabituelle… Le chef de l’État, après avoir promulgué des décrets mettant en place le système de la gouvernance par les bases, s’apprête à mettre en place un régime dont le centre est le président de la République. Il est au-dessus de toutes les institutions et s’ingère dans tous les pouvoirs. C’est une chose étrange… Il s’agit d’une dérive vers la mise en place d’un régime autoritaire », a-t-il dit.

 

Sghaier Zakraoui a estimé que l’ARP n’était pas dans l’obligation d’adopter les décrets promulgués par le président de la République. Il a, également, estimé que l’application du décret n°117 prenait fin suite à la tenue de la première plénière de l’ARP. Néanmoins, nous continuerons, selon lui, à vivre une situation d’état d’exception en raison des pouvoirs absolus accordés au chef de l’État par la nouvelle constitution.

« Nous sommes face à un état d’exception continue… Le président de la République ne reconnaît pas les limites entre les pouvoirs et ne distingue pas entre arrêté, décret et loi. Il intervient quand bon lui semble. Il nous rappelle certains régimes mis en place dans d’autres pays. Il intervient en tant que chef suprême et Imam quand bon lui semble. Ceci ne fait que confirmer ce que l’on écrit à notre sujet. Il s’agit d’une dérive vers un régime autoritaire », a-t-il dit.

S.G

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