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Une personne transgenre violemment agressée, l'auteur du crime relâché

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Une personne transgenre du nom de Rita a été agressée par un individu. La victime a été chourinée au niveau du visage par un tesson de bouteille, selon l’association Shams. 

Dans une publication sur sa page Facebook, l’organisation de défense des droits LGBTQ+ a affirmé que Rita avait été moquée par les policiers du poste dit 7e une fois son identité révélée. Les policiers ont, selon la même source, refusé de secourir la victime. 

L’agresseur a, lui, été relâché 24 heures après son arrestation alors que la victime souffre d’un taux d’incapacité évalué à 20%, selon l’indicatif d’invalidité, lit-on dans la même publication. 

Les membres de la communauté LGBTQ+ souffrent, en Tunisie, d’une violente discrimination dans une société aux lois particulièrement homophobes et transphobes. 

Un jeune transgenre a vu récemment sa demande de changement de statut civil rejetée. Ahmed a déposé une requête auprès du Tribunal de première instance de Tunis en janvier 2023, dans l’espoir d’obtenir légalement la reconnaissance de son identité de genre.

La juridiction en charge du dossier a, cependant, estimé que cette demande ne pourrait être traitée comme une affaire de changement de genre, faute de cadre juridique approprié et a ainsi, rejeté la demande du jeune transgenre. 

En 2021, exaspérée, Rania Amdouni, une militante queer a, elle, quitté le territoire tunisien et s’est réfugiée en France. La jeune femme a, rappelons-le, été condamnée à six mois de prison puis à une amende de 200 dinars pour outrage à un fonctionnaire public alors qu’elle avait porté plainte contre des agents de police pour harcèlement.

 

 

 

N.J. 

 

 

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