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Une négligence affligeante derrière les fuites de gaz toxiques au lycée Bardo, selon le syndicat

Une ngligence affligeante derrire les fuites de gaz toxiques au lyce Bardo, selon le syndicat

Dans la soirée de samedi dernier, le laboratoire du lycée Bardo à Khaznadar a été le théâtre d’un grave incident qui a provoqué plusieurs cas d’asphyxie et d’intoxication chez les élèves et le corps enseignant, lundi. Des fuites de gaz toxiques provenant du laboratoire ont été constatées et les cours ont été suspendus.

Revenant sur les faits, le secrétaire général de la Fédération de l’enseignement secondaire, Mohamed Safi, a assuré que cela était malheureusement la triste réalité de l’éducation nationale.

Intervenant dans la matinale de Jawhara FM, mercredi 21 février 2024, il a expliqué que des correspondances envoyées au ministère de l’Éducation depuis 2013 exigeaient un tri des matières utilisées dans le laboratoire du lycée, surtout que plusieurs sont toxiques, explosibles et périmées. Ces sollicitations sont restées, depuis, sans réponse.

« Ce qu’il s’est passé dans le lycée Bardo est le résultat de ce que vit l’institution publique et n’est pas isolé de la réalité de l’éducation (…) C’est pourquoi, nous insistons sur la nécessité de se mettre autour d’une table pour chercher une sortie à ce que vit l’institution publique et le système éducatif en général », a-t-il déploré.

Selon Mohamed Safi, la situation est bien plus grave que ce qu’on le pense. L’incident est, à son sens, le résultat d’une négligence affligeante dans le traitement de la situation des laboratoires scolaires. Le laisser-aller était tel que les experts de l’institut de santé et de sécurité au travail n’ont trouvé aucun registre des matières stockées et n’ont pu les identifier. Ils ont d’ailleurs exprimé de fortes préoccupations et n’ont pas pu avancer de décision quant à la suspension ou la reprise des cours, d’après le syndicaliste.

Imputant la responsabilité au ministère de l’Éducation, M. Safi a dénoncé la nonchalance des autorités face à cet incident grave. « Doit-on attendre qu’il y ait des victimes pour bouger ?! Plusieurs enseignants ont fait des réactions allergiques et ont été transférés aux urgences », a-t-il affirmé déplorant le fait que les autorités ont laissé entendre que la catastrophe était d’origine humaine et non une réaction chimique spontanée entre plusieurs matières toxiques périmées.

Il a appelé à la levée des matières toxiques précisant que plusieurs lycées souffrent de la même situation, notamment les vieux établissements.

N.J 


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