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Un jeune créateur de contenu livre un témoignage poignant qui émeut les internautes tunisiens

Un jeune crateur de contenu livre un tmoignage poignant qui meut les internautes tunisiens

 

La vidéo postée par le jeune créateur de contenu, Khoubaib Jebabli, inonde les réseaux sociaux depuis le 30 avril 2024. Les internautes partagent et repartagent le témoignage de Khoubaib Jebabli sur son arrestation il y a tout juste un an.

Le jeune homme, qui avait posté au moment des faits une vidéo en larmes pour dire qu’il reviendra parler de sa mésaventure, s’est enfin confié sur le sujet.

Les faits remontent donc au 29 avril 2023, Khoubaib Jebabli, comme il arrive souvent à Tunis, est mêlé à une altercation pour une histoire de mauvaise conduite de voiture, les choses en arrivent aux mains et il dit avoir été le premier à avoir été « giflé » par l’autre conducteur avant que la dispute n’éclate et qu’ils ne soient séparés par des passants.

Commence alors pour le jeune un calvaire qu’il raconte la boule à la gorge, arrêté puis mené, menottes aux poignets, au poste de police, pour être placé garde à vue pendant quelques jours. Il raconte avoir été malmené et insulté. Les policiers lui auraient révélé qu’il s’en est pris à la mauvaise personne et qu’il n’avait aucune chance devant son adversaire, un homme bien introduit.

« Je pensais pouvoir plaider mes droits, on m’a signifié que j’avais perdu d’avance (…) je portais des traces de coups et pourtant j’ai été le seul à avoir été transféré à Bouchoucha, il a nié les faits malgré la présence de témoins (…) c’était un samedi, j’ai été mené pour une garde à vue de trois jours, je ne savais même pas s’il faisait jour ou nuit (…) j’ai été ensuite traduit devant le procureur (…) mardi j’ai été à mon audience sans même avoir été entendu, on m’a renvoyé en prison (…) aucun avocat n’a voulu me défendre, ils ne voulaient pas me représenter devant leur confrère, j’ai été livré à moi-même, jusqu’à ce qu’une avocate accepte de le faire (…) j’ai été informé que mon adversaire avait retiré sa plainte, qu’il a dit que j’avais été assez puni et qu’il m’avait corrigé (…) je suis rentré chez moi mercredi après avoir passé des nuits à pleurer pour avoir subi cette injustice » a confié Khoubaib Jebabli en sanglots.

Son témoignage a provoqué un tollé de réactions et un élan de sympathie, les internautes dénonçant l’État de non-droit qu’est restée la Tunisie malgré une révolution censée les avoir restitués et condamnant des pratiques censées révolues.

 

M.B.Z

  


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