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Tarchoun : des entités politiques cherchent à salir l'ARP en portant plainte contre les députés

Tarchoun : des entits politiques cherchent salir l’ARP en portant plainte contre les dputs

 

Le député et membre du bloc « Pour que le peuple triomphe », Youssef Tarchoun a affirmé que l’immunité parlementaire ne signifiait pas placer les élus au-dessus de la loi. « Toutes les demandes de levée d’immunité sont liées à des conflits avec des représentants des autorités locales et à des affaires de corruption… Il y a des accusations infondées », a-t-il dit.

Invité le 31 mai 2024 à « Sbeh El Ward » de Hatem Ben Amara sur Jawhara Fm, Youssef Tarchoun indiqué que l’immunité du membre de l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) ne pouvait être levée que par vote à la suite d’une plénière tenue en raison d’une demande de levée acceptée. Il a affirmé que les élus faisaient face à des demandes de levée d’immunité en raison de leur engagement civique avant leur élection comme membre de l’ARP.

 

 

 

« Pour le moment, quatorze demandes sont traitées par la commission du règlement intérieur… Un seul dossier a fait l’objet d’une levée d’immunité… Nous n’avons pas encore étudié les nouvelles demandes de levée de l’immunité parlementaire… Nous sommes fatigués et épuisés par ses dossiers… Certaines demandes de levée de l’immunité reposent sur des accusations malveillantes et liées à certains rivaux politiques… On cherche à bloquer ce processus et ce parlement… Beaucoup d’entités politiques cherchent à porter atteinte aux élus et au parlement », a-t-il ajouté.

Youssef Tarchoun a réitéré son attachement à la révision du décret 54. Il a exprimé son soutien à la liberté d’expression et à la liberté de la presse. Il a considéré que ce décret constituait une menace contre la sûreté nationale. D’après lui, il porte atteinte au processus du 25-Juillet. Il a critiqué le report du traitement de la proposition de révision du décret 54 après la tenue de la présidentielle prévue d’ici fin de l’année 2024.

 

 

 

Le député a révélé que le décret 54 était à la base une proposition qui avait été publiée sur le site web de Nawaat en 2015. Il a été adopté par un conseil ministériel en 2018. Il s’agit d’un texte qui a été massivement soutenu par les organisations de la société civile. Le décret 54 a été élaboré dans le but de protéger la réputation des individus. Néanmoins, il contient, selon l’élu, plusieurs défaillances telles que les termes flous et l’inégalité dans les sanctions en raison de la qualité de la victime. Youssef Tarchoun a critiqué l’aggravation des peines dans le cas où la victime était un fonctionnaire public. Pour ce qui est des journalistes, le député a considéré que ces derniers devaient être poursuivis et sanctionnés en vertu du décret 115.

 

 S.G

 


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