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Sami Tahri : l'UGTT est toujours prête à dialoguer en dépit des différends

Le secrétaire général adjoint de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Sami Tahri, est revenu, jeudi 2 février 2023, sur la situation politique et économique du pays. 

 

Dans une intervention téléphonique dans l’émission Expresso sur Express FM, il a avancé, au micro de Wassim Ben Larbi, qu’une initiative politique basée sur l’ouverture pourrait avoir un impact positif sur la note souveraine du pays. 

 

Le syndicaliste réagissait à la dégradation de la note de la Tunisie et de quelques banques de la place par l’agence de notation Moody’s. Celle-ci a abaissé, la semaine dernière, la note de la Tunisie à Caa2 avec perspectives négatives, ainsi que les notations de la dette senior non garantie et la notation senior non garantie de la Banque centrale de Tunisie. 

 

 

Selon Sami Tahri, le président de la République devrait contribuer à la création d’un environnement propice à la redynamisation de l’économie en appelant notamment à l’accalmie et cesser de s’adresser au peuple en les qualifiant de « traîtres et complotistes ».  

 

Mettant en garde contre les répercussions du manque de visibilité sur la note de la Tunisie, il a ajouté que l’UGTT était toujours prête à dialoguer en dépit des différends, contrairement à « ceux qui appellent au boycott de la Tunisie et à la suspension des aides ». 

 

 

Il a affirmé que la Centrale syndicale aspirait à une solution différente de ce que propose le gouvernement Najla Bouden dont le seul objectif est d’être « le disciple parfait » des bailleurs de fonds, en référence aux négociations avec le Fonds monétaire international (FMI). 

 

Revenant sur l’initiative des organisations nationales, le syndicaliste a assuré que cette initiative était ouverte à toutes les parties et en premier au président de la République, Kaïs Saïed. Il a noté, toutefois, que l’UGTT et les organisations partenaires traceraient une autre voie si le chef de l’État persistait dans son rejet du dialogue. 

 

L’Union générale tunisienne du travail appuyée par l’Ordre des avocats, la Ligue tunisienne de défense des droits de l’Homme et le Forum tunisien des droits économiques et sociaux, envisage une initiative à trois dimensions (politique, économique et sociale) qui pourrait se concrétiser sous la forme d’un dialogue national dont l’aboutissement sera une feuille de route pour le sauvetage du pays. Cette initiative reste ouverte aux autres organisations nationales, composantes de la société civile et partis politiques. 

 

 

N.J. 

 

 


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