Ridha Chkoundali : le projet de Code des changes encourage la libéralisation de l'économie
Ridha Chkoundali : le projet de Code des changes encourage la libralisation de l’conomie
Le professeur universitaire en économie, Ridha Chkoundali a affirmé que le Code des changes n’avait pas été révisé depuis 48 ans. « Nous n’avons pas encore consulté le projet du Code… D’après les déclarations de la ministre des Finances (Sihem Nemsia), les orientations du texte sont satisfaisantes », a-t-il ajouté.
S’exprimant le 21 mars 2024 durant « Sbeh El Ward » de Hatem Ben Amara sur Jawhara Fm, Ridha Chkoundali a indiqué que les Tunisiens faisaient face à plusieurs obstacles lorsqu’il s’agit de transactions vers ou depuis l’étranger. Ils peuvent se retrouver face à des sanctions importantes. Pour ce qui est des entreprises, elles doivent obtenir des autorisations auprès de la Banque Centrale de Tunisie avant de pouvoir acquérir des matériaux et produits de base en devise.
« Le projet de Code encourage la libéralisation de l’économie… Beaucoup de Tunisiens doivent être payés depuis l’étranger, mais n’ont pas la possibilité d’acheminer ces sommes d’argent… Les start-ups, les freelanceurs et la question des cryptos-actifs ont été abordés par le projet de Code des changes… Les Tunisiens pourront utiliser les crypto-monnaies et faire appel aux plateformes de paiement électronique telles que PayPal », a-t-il dit.
Ridha Chkoundali a expliqué que le projet de Code des changes facilitera le rapatriement de bénéfices en Tunisie. Pour ce qui est des transactions vers l’étranger, il a estimé que faciliter la chose mettait l’économie tunisienne en danger. On pourrait assister à des transferts en masse de sommes d’argent importantes vers l’étranger en raison de l’instabilité du pays.
Par ailleurs, Ridha Chkoundali a considéré que nous devons établir une vision économique avant de passer vers des détails techniques tels que la création ou non de la banque postale. Il a estimé que la promulgation d’un nouveau Code des changes doit être accompagnée d’une loi d’intégration monétaire et d’une nouvelle loi de l’investissement.
S.G
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