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Nafaâ Laribi : l'UGTT s'engage aux côtés du pouvoir pour saper les libertés !

 

L’avocat Nafaâ Laribi, également membre du comité de défense de la présidente du Parti destourien libre (PDL) Abir Moussi, a signalé, mercredi 17 janvier 2024, que l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) s’était engagée aux côtés du pouvoir en place pour saper les libertés.

Me Laribi s’exprimait au sujet de la plainte que la Centrale syndicale a déposée contre la présidente du PDL actuellement en détention dans le cadre d’une affaire d’atteinte à la sûreté de l’État.

Dans une intervention sur les ondes de Diwan FM, l’avocat a expliqué que l’UGTT avait porté plainte après la manifestation qu’Abir Moussi, des membres et sympathisants du parti ont organisé devant le siège du Syndicat national des journalistes tunisiens puis devant l’UGTT.

En mai 2023, l’UGTT a annoncé qu’elle comptait déposer une demande en référé en réaction à ce qu’elle a qualifié d’assaut contre ses locaux conduit par la présidente du PDL. Mme Moussi et plusieurs membres et sympathisants du PDL ont organisé un rassemblement devant le siège du SNJT et ont tenté, selon l’UGTT dont le siège se trouve en face de celui du SNJT, de forcer le passage pour accéder au bâtiment.

Outre cette plainte, la présidente du PDL fait face à huit instructions en tout, selon Me Laribi. Il a précisé qu’elle était poursuivie par l’Isie dans quatre affaires dont celle annoncée récemment et engagée en vertu de décret 54.

La politicienne est également accusée de dépassement de la durée autorisée d’un rassemblement qu’elle avait organisé devant le ministère des Affaires étrangères. La plainte a été déposée, selon l’avocat, par l’unité judiciaire d’Al Omrane.

Une autre instruction a été ouverte sur la base d’une plainte déposée par l’Organisation de défense des croyances et du sacré après la manifestation organisée par le PDL devant les locaux de l’antenne tunisienne de l’Association des oulémas musulmans pour diffamation.

La huitième affaire concerne les accusations d’atteinte à la sûreté de l’État et dans laquelle la politicienne est poursuivie en vertu de l’article 72 du Code pénal après l’épisode au bureau d’ordre de la présidence de la République. Abir Moussi a été arrêtée le 3 octobre et placée en détention après l’émission d’un mandat de dépôt à son encontre.

 

N.J 


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