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Nabil Hajji : aucune déclaration de Zeghidi ou Bssais n'a porté préjudice à la sûreté nationale

Nabil Hajji : aucune dclaration de Zeghidi ou Bssais n’a port prjudice la sret nationale

 

Le secrétaire général d’Attayar, Nabil Hajji a indiqué qu’aucune des déclarations de Mourad Zeghidi ou Borhen Bssais n’avait porté préjudice à la sûreté publique, à la défense nationale ou semé la terreur parmi la population.

Invité le 23 mai 2024 à « Midi Show » d’Elyes Gharbi sur Mosaïque Fm, Nabil Hajji a considéré qu’être empêché de s’exprimer pacifiquement nous réduisait à la condition de sous-hommes. Il a expliqué que la déclaration de Sonia Dahmani au sujet du pays ne pouvait être qualifiée de crime conformément aux dispositions de l’article 24 du décret 54.

Nabil Hajji a évoqué la rapidité du traitement des affaires visant Mourad Zeghidi, Borhen Bssais et Sonia Dahmani. Il a évoqué un contre-exemple : celui d’un jeune ayant été physiquement agressé. « Dans mon quartier, un enfant a été tabassé… Il s’est présenté au commissariat de police… On lui a montré des photos et il a reconnu les coupables… Ceci a eu lieu depuis un mois, mais il n’y a pas eu d’avancées… Qu’est ce qui est plus important pour les Tunisiens ? Les publications de Mourad Zeghidi ou un criminel qui a tabassé un enfant ?

Prenons un autre exemple : l’actuel ministre de l’Intérieur a déclaré à Diwan Fm, lorsqu’il était gouverneur de Tunis, que l’opposition n’avait pas d’éthique… Je peux le poursuivre en vertu du décret 54… Je ne le ferai pas, car ceci s’oppose à mes convictions… Je considère que ce texte est anticonstitutionnel et porte atteinte aux droits et aux libertés préservés par la constitution », a-t-il ajouté.

Nabil Hajji est revenu sur le communiqué commun aux partis démocrates sociaux. Il a expliqué que ces derniers s’accordaient sur un seuil minimum de valeurs. Il a, également, mis l’accent sur l’impact de l’absence d’une cour constitutionnelle. L’existence de celle-ci aurait pu permettre à Mourad Zeghidi de se défendre en faisant prévaloir l’anti-constitutionnalité du décret 54. Nabil Hajji a affirmé que ce qu’on qualifiait de démocratie défaillante et pourrie avait permis à Kaïs Saïed d’être démocratiquement élu au poste de président de la République.

« Tout peut nous mener en prison… En critiquant l’état des hôpitaux, on peut être poursuivi en vertu du décret 54… En évoquant la situation au niveau des bus, on peut être poursuivis en vertu du décret 54… On se réjouissant de la détention d’un individu, il faut comprendre que l’État dépensera quarante dinars par jour, soit 1.200 dinars par mois alors que le salaire moyen est de 900 dinars… Au lieu d’acquérir un bus, on le dépense en prison », a-t-il critiqué.

Nabil Hajji a exprimé son soutien à la préservation de la souveraineté nationale et au rejet de toute forme d’ingérence étrangère à condition que le mode de prise de décision soit inclusif et non de façon unilatérale. Il a, aussi, appelé l’Instance supérieure indépendante pour les élections à fixer la date de la présidentielle supposée avoir lieu d’ici la fin de l’année 2024. Il a indiqué que tous les présumés candidats faisaient face à des poursuites en justice.

Pour ce qui est de la question migratoire et des migrants subsahariens, Nabil Hajji a affirmé que les chiffres reflétaient une réalité différente de ce qu’on voulait nous faire croire. 

 

S.G


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