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Moncef Chrigui : il n'y a plus de liberté d'expression, de penser ou de critiquer

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Le secrétaire général du Parti socialiste, Moncef Chrigui a considéré que les poursuites en justice visant Haythem El Mekki et Elyes Gharbi s’inscrivaient dans le cadre de la politique d’atteinte aux journalistes, aux blogueurs et aux militants politiques. Il a, aussi, rappelé que les étudiants, arrêtés puis libérés pour avoir publié une chanson satirique, comparaîtront devant la justice.

Invité de Malek Khaldi durant « La Matinale » de Shems FM, Moncef Chrigui a considéré que la libération des étudiants suite à une intervention du président de la République, Kaïs Saïed, était une forme d’ingérence de la part de ce dernier. Il a expliqué que cette ingérence était précédée par d’autres. Il est notamment revenu sur la dissolution du Conseil supérieur de la magistrature.

« Toutes les preuves démontrent que le pouvoir (judiciaire) est une fonction qui a perdu son indépendance. Une heure après, les étudiants ont été libérés… Il n’y a plus de liberté d’expression, d’activité, de penser ou de critiquer. Tout avis différent fait l’objet d’accusations en vertu du décret n°54. Il s’agit d’un exemple de l’ingérence du chef de l’État dans la justice tunisienne », a-t-il ajouté.

Moncef Chrigui a affirmé que le pouvoir en place était le seul à prendre des décisions au sujet des journalistes, des activistes et des prisonniers. Il est revenu sur l’arrestation de personnalités politiques depuis février 2023 dans le cadre d’une enquête pour complot contre la sûreté de l’État. Il a rappelé les affirmations des avocats concernant l’absence totale de preuves à ce sujet.

Pour ce qui de l’arrestation du leader du mouvement Ennahdha, Rachid Ghannouchi, Moncef Chrigui a assuré que nul ne peut nier la responsabilité de ce dernier dans la dégradation de la situation du pays. Il a indiqué que son arrestation et sa condamnation suite à une déclaration reflétaient un procès d’opinion. « Il s’agit d’un procès politique du leader d’un parti ayant détruit la Tunisie et conduit à une régression de la situation du pays », a-t-il dit.

Moncef Chrigui a indiqué que son parti avait participé à une rencontre ralliant des structures de différentes natures et des experts visant à créer un pôle républicain patriote. Il s’agit d’une initiative visant à former une coalition des partis de gauche, mais aussi de droite. Il a évoqué l’exemple de Al Massar, d’Afek Tounes, de la Coalition nationale tunisienne et Machrouû Tounes. Il a expliqué que la Parti Socialiste a adressé un document intitulé « La Charte républicaine » aux participants. Il s’agit d’un ensemble de points définissant l’identité politique de cette initiative. L’initiative comporte six à sept partis, dix à douze associations et cinquante personnalités politiques.

Moncef Chrigui a indiqué que l’initiative était ouverte aux autres partis politiques. Il a indiqué que le Parti des Travailleurs, Ettakatol et Attayar pouvaient rejoindre l’initiative. Il a affirmé que cette initiative visait à présenter un candidat unique à la prochaine présidentielle. Il a, également, évoqué le flou autour de ce sujet. Il a rappelé les déclarations du président de la République, Kaïs Saïed, à ce sujet.

Le secrétaire général du Parti socialiste a estimé qu’on ne pouvait pas parler de gauche au sein de l’assemblée des représentants du peuple (ARP). Il a indiqué que les partis soutenant le processus entamé par le président de la République, Kaïs Saïed, ne pouvaient pas être qualifiés de partis de gauche. Il a rappelé que l’ARP a été élue suite à la participation de seulement 12% des électeurs. Il a, également, indiqué que cette assemblée était une simple entité ayant pour fonction de valider les projets de loi émanant du chef de l’Etat.

 

 

S.G

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