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L’ESZarzis de retour en ligue 1: L’accession, et après ?

Tout en souhaitant pleine réussite à ces heureuses équipes qui ont réussi à gravir un échelon ultime ou qui ont déployé des efforts inouïs pour se rattraper et sauver leur tête, il y a de quoi se poser bien des questions.

Touchants ces joueurs qui se congratulent et qui s’embrassent, incroyable ce que le football procure comme joie et félicité.Une accession en division supérieure est toujours un événement que toute une région fête.

A Zarzis, par exemple, c’est le retour parmi l’élite que l’on fêtera. D’autres clubs auront l’occasion de faire de cette circonstance une date inoubliable. Partout, on refera les matchs et on commencera à imaginer de quelle manière on doit s’y prendre pour éviter cette épreuve qui use les nerfs et fige dans l’inquiétude une bonne partie de la population. Tout en souhaitant pleine réussite à ces heureuses équipes qui ont réussi à gravir un échelon ultime ou qui ont déployé des efforts inouïs pour se rattraper et sauver leur tête, il y a de quoi se poser bien des questions.

Avec quels moyens ?

La plus importante est relative aux moyens que l’on mettra à la disposition de ces associations pour s’éviter ce genre d’épreuves. Une équipe, qu’elle joue au niveau des amateurs ou en ligue professionnelle, exige des moyens qui deviennent de plus en plus importants, avec l’inflation, le coût du matériel et des équipements, les salaires, les déplacements, les primes, les soins, l’hébergement, etc. C’est énorme, alors qu’il ne s’agit pas de mettre en place un programme d’actions qui reposerait sur une multiplication de si.

Le conditionnel n’a pas cours et le budget, même calculé au plus proche, est toujours débordé par des dépassements occasionnés par le coût de la vie et par les inévitables impondérables qui viennent tout remettre en cause. Certaines équipes s’en tirent en vendant quelques-uns de leurs meilleurs joueurs. Mais c’est toujours avec le risque de se remettre en fâcheuse position. Menacées, elles risquent de perdre leur place et de replonger dans l’inconnu. De grandes équipes, qui ont pourtant marqué l’histoire du sport national, sont à la dérive. Cette tendance de jouer du yoyo, tout en acceptant de devenir un pourvoyeur attitré des grandes équipes, est malheureusement le lot de bien des équipes.

C’est la raison pour laquelle il devient de plus en plus difficile de….trouver un président. Cette fonction, jadis très courue, est devenue un cauchemar que bien des candidats potentiels aimeraient éviter en refusant ce poste. C’est que cette fonction rime avec sens de la gouvernance et moyens disponibles pour gérer comme il se doit une véritable entreprise où les erreurs se paient cash.

Dans tous ces projets, les supporters oublient leur rôle et se comportent comme des étrangers à l’égard de leurs clubs. Ils demeurent à la recherche d’une invitation ou une possible resquille, oubliant leur véritable responsabilité en tant que supporters. Les entreprises de la région ont également une part de responsabilité dans le plan d’action à adopter, pour éviter les affres de la relégation au club qui, souvent, représente une masse de jeunes et de moins jeunes pour qui le football est la seule distraction. Au lendemain de l’accession, commence donc l’épreuve véritable à laquelle devraient se préparer bien des parties prenantes qui sont condamnées à unir leurs efforts. Ces clubs, qui sourient un jour pour se résigner à entrevoir des lendemains sans issue, faute de soutien et de moyens, se doivent de retrouver leur véritable rôle d’encadrement et de formation.

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