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Leila Haddad : Echaâb est plus préoccupé par ce qui se passe en Palestine que par l'élection présidentielle

Leila Haddad : Echab est plus proccup par ce qui se passe en Palestine que par llection prsidentielle

Le mouvement Echaâb se penche plus sur ce qui se passe en Palestine que l’élection présidentielle. C’est ce qu’a affirmé la dirigeante du parti Leila Haddad, lundi 15 janvier 2024, notant que les prochaines réunions du parti discuteront certainement du sujet.

Invitée de Hatem Ben Amara dans la matinale de Jawhara FM, elle est, également, revenue sur la question de la criminalisation de la normalisation avec Israël soulignant l’intérêt que porte son parti à ce dossier. Rappelant que la plénière consacrée à la proposition de loi sur la criminalisation de la normalisation devrait reprendre le 26 février, elle a soutenu la nécessité de légiférer sur la criminalisation de tout traitement direct avec l’entité sioniste.

La plénière qui devait poursuivre l’examen de la proposition de loi criminalisant la normalisation avec Israël, le 3 novembre 2023, n’a pas eu lieu après sa suspension un jour auparavant, par le président du parlement, Brahim Bouderbala. C’est que Brahim Bouderbala a, en pleine séance plénière, avancé l’opposition du président de la République à cette proposition de loi. Kaïs Saïed a considéré, dans un discours diffusé le 3 novembre 2023, qu’il n’y avait pas lieu de parler de criminalisation de la normalisation.

Leila Haddad a ajouté, à ce sujet, que la criminalisation de la normalisation avec Israël ne pourrait se faire à travers la constitution, mais plutôt à travers des textes de loi, assurant que les renseignements israéliens sévissent sur le sol tunisien.

Abordant le dossier des martyrs et blessés de la révolution, l’avocate a expliqué que les affaires étaient toujours en cours déplorant le cheminement du processus de la justice transitionnelle. Elle a critiqué le manque d’efficacité de l’Instance Vérité et Dignité (IVD) précisant que les dossiers présentés par l’instance étaient maigres sur le plan juridique, car celle-ci ne cherchait pas vraiment à dévoiler la vérité.

Elle a estimé, par ailleurs, que le traitement politique du dossier avait largement contribué à l’échec du processus rappelant que la clôture du dossier faisait partie des termes de l’accord conclu entre l’ancien président de la République, feu Béji Caïd Essebdi, et le président du mouvement islamiste Rached Ghannouchi.

N.J 


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