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Le Comité de défense des martyrs Belaïd et Brahmi accuse Habib Ellouze d'avoir assisté les accusés


Le Comit de dfense des martyrs Belad et Brahmi accuse Habib Ellouze davoir assist les accuss

                                </p><p style="text-align: justify;">Le Comité de défense des martyrs Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi a organisé dans la soirée de vendredi 25 novembre 2022 une conférence internationale à Genève sur invitation de l’Association des Tunisiennes et Tunisiens en Suisse. 

Après avoir présenté le Comité et rappelé son long combat pour faire éclater la vérité sur l’assassinat de ces deux figures politiques en février et juillet 2013, plusieurs nouvelles révélations ont été communiquées. 

 

Le Comité a directement accusé le dirigeant nahdhaoui Habib Ellouze et le juge Béchir Akremi d’avoir assisté l’un des principaux accusés dans cette affaire et de l’avoir aidé à fuir le pays. Il s’agit de Chokri Ben Othman, imam de la mosquée Errahma à Cité El Khadra où les préparatifs et plan d’assassinat de Chokri Belaïd ont été exécutés. Cet imam a accueilli dans sa mosquée les autres accusés, notamment Kamel Gadgadhi, Yasser Mouelhi et Mohamed Ali Dammak, et a été à l’origine de la fatwa appelant à assassiner Chokri Belaïd, selon le comité de défense.

Selon le Comité de défense, cet imam a été entendu en tant que témoin par Béchir Akremi, alors chargé de conduire les investigations dans l’affaire de l’assassinat de Chokri Belaïd. Il a ensuite quitté la Tunisie en septembre 2013 après qu’une agence de voyages sise à Hammamet et dont le propriétaire est un certain Moez Sniti a pris en charge les documents, l’arrestation de travail et le billet d’avion. Celui-ci a des liens avec le prédicateur égyptien Wajdi Ghonim, Abou Yadh et Rached Ghannouchi.   

 

Alors que les preuves étaient contre l’imam, il a été laissé en liberté et même aidé pour fuir le pays dans le cadre d’un deal entre le mouvement Ennahdha et le groupe Ansar Al Chariaa auquel il apparentait. Chokri Ben Othman faisant partie de la cellule de communication du groupe, selon le Comité de défense. Les termes de cet accord étaient simples selon le comité : éloigner l’imam de tout soupçon en contrepartie de l’annulation du Congrès d’Ansar Al Chariaa à Kairouan. Selon eux, le médiateur était alors Habib Ellouze. Et pour preuve, une conversation téléphonique interceptée entre ce dernier et le chef de la cellule de communication d’Ansar Al Chariaa, le dénommé Hassan Ben Brik. 

Le Comité de défense a assuré qu’il déposerait une plainte contre Habib Ellouze et Béchir Akremi dès son retour en Tunisie. 

 

Habib Ellouze a, rappelons-le, été arrêté le 14 septembre, à son domicile à Sfax par l’unité antiterroriste d’El Gorjani. Son arrestation aurait été en relation avec l’affaire de l’enrôlement des jeunes vers les régions de tension et dans les armées islamistes, notamment en Syrie via la Turquie. Il a été entendu puis relâché quatre jours plus tard. 

Le Comité est, par ailleurs, revenu sur la corrélation entre les deux assassinats, l’affaire d’envoi des jeunes Tunisiens au djihad dans les zones de conflits dans le cadre d’un projet plus grand visant à ouvrir la voie à l’instauration d’un régime qui soutient l’islam politique et les Frères musulmans de façon générale. « L’Occident et la rive nord de la Méditerranée ont contribué de façon significative à instaurer ce projet dans notre pays en l’appuyant politiquement et financièrement. L’opinion publique européenne est actuellement en train d’aider et de pousser le projet des Frères musulmans et d’Ennahdha en Tunisie. Elle l’a soutenu pendant des années et a vu couler le sang de Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi sans bouger ». 

 

Le Comité de défense a, ainsi, évoqué, à nouveau, la découverte en février 2022 de deux comptes bancaires appartenant au leader du mouvement islamiste Rached Ghannouchi. Des dépôts d’une valeur de trois cents millions de dollars ont été enregistrés sur ces deux comptes. L’argent a été versé, selon le Comité de défense, par le Cabinet de l’Émir du Qatar et retiré et ramené en Tunisie par un certain Najah Hadj Taïeb présenté par Rached Ghannouchi comme étant son propre conseiller. Celui-ci a créé plusieurs sociétés financières en Europe pour le compte de Rached Ghannouchi. Le Comité a ajouté qu’une partie de cet argent avait été envoyée en Turquie où elle a servi à financer les actions terroristes des groupes qui ont rejoint la Syrie et l’Irak en 2013. 

 

N.J.

 

 


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