Le chef de l'État dénonce : s'il y a un manque de lait pourquoi on le trouve dans le fromage '

Le chef de ltat dnonce : sil y a un manque de lait pourquoi on le trouve dans le fromage ?

Le président de la République, Kaïs Saïed a effectué une visite, vendredi 8 septembre 2023, au ministère de l’Agriculture où il s’est entretenu avec le ministre Abdelmonem Belati à propos de la crise du lait, et les pénuries d’une manière générale.

Le président de la République a indiqué : « Ces lobbies qui agissent pour malmener les Tunisiens par n’importe quel moyen. Aujourd’hui, c’est le lait. S’il y a un manque de lait pourquoi on le trouve dans le fromage, le yaourt, le lait écrémé… Il y a des vaches pour le fromage et d’autres pour le lait demi-écrémé. A chaque fois, ils provoquent une crise. Il faut lutter contre ces gens-là par la force de la loi, parce que c’est ainsi qu’on envenime le climat social ».

Et ajouter : « L’État est là et les cartels ne trouveront pas leur place. Les crises provoquées ne les mèneront nulle part. Cela dit, lors des élections, ils trouvent l’argent et ils sont prêts à tout faire quitte à affamer le peuple. Nous y ferons face à travers l’application de la loi ».

Le chef de l’État a indiqué : « Que les Tunisiens soient rassurés, nous avons un stock stratégique de lait et nous ne laisserons pas les Tunisiens sans les produits de base ».

Il a, également, assuré : « Nous voulons répondre aux revendications de tous les Tunisiens et la Tunisie regorge de compétences. Nous allons accomplir plusieurs réalisations dans le domaine agricole. Nous avons vu les résultats dans les entreprises citoyennes, comme celle de Zaghouan, où la jeune dame a pu gagner 140 dinars en une seule journée ».

Le président a poursuivi en ces termes : « Nous allons avoir aussi un stock stratégique de céréales et nous veillerons à l’assainissement du pays, vu que certaines personnes s’attendent à un changement de situation. Qu’ils sachent qu’ils sont au service d’un État et non d’une personne. Les personnes ne sont que passagères. Certains refusent même d’accepter l’argent revenant à l’État. ».

Il a, également, indiqué que la consultation nationale avait révélé que l’agriculture faisait partie des priorités des Tunisiens, soulignant que tous les efforts nécessaires seront déployés pour trouver les semences. Il a ajouté que les législations ne vont pas constituer un frein.

S.H