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BAD-BCP : Dynamiser le commerce en Afrique

Un accord de partage de risques de 70 millions de dollars a été signé récemment, à Casablanca entre la Banque africaine de développement (BAD) et la Banque Centrale Populaire (BCP). Ce dernier favorise le financement du secteur privé et dynamise le commerce en Afrique. L’accord entre les deux institutions permettra de renforcer l’inclusion financière des opérateurs économiques, notamment les petites et moyennes entreprises (PME), et consolidera leurs capacités en matière de commerce extérieur, indique un communiqué conjoint.

D’après un communiqué rendu public à cette occasion, le montant, qui représente une limite risque globale allouée aux banques locales africaines, devrait catalyser près de 200 millions d’euros d’échanges. Ce nouvel accord permettra de consolider davantage l’engagement du groupe BCP en matière de financement de transactions de commerce en Afrique. Il lui offrira, en outre, la possibilité de soutenir davantage sa clientèle et de renforcer ses relations avec les banques locales africaines, de plus en plus confrontées à une baisse des lignes de financement et de confirmation auprès de leurs correspondants étrangers.

Le directeur général de la BAD pour l’Afrique du Nord, Mohamed El Azizi, a affirmé que « main dans la main, nous offrons des solutions pour libérer le potentiel des entreprises qui croient en leur continent, y investissent et créent de la valeur ajoutée et des emplois ».

Pour sa part, le directeur général de la BCP et de l’international du groupe, Kamal Mokdad, a affirmé que cette nouvelle convention avec la BAD représente un modèle idoine de collaboration Sud-Sud, offrant une solution globale adaptée aux besoins de développement du commerce panafricain et du commerce de l’Afrique avec le reste du monde.

FMI-Afrique

Contre toute attente, le classement des plus grandes économies africaines a changé, selon un rapport du Fonds monétaire international. Le document fait ressortir de nouveaux faits et déclare que le Nigeria, qui était autrefois la plus grande économie d’Afrique, a glissé à la quatrième place. L’Afrique du Sud prend la tête du classement pour 2024. Cependant, la taille des économies africaines ne se traduit pas par une amélioration de la qualité de la vie de la plupart des habitants. Ainsi, de nombreux pays continuent de se débattre avec des dettes croissantes, des problèmes d’infrastructure, une inflation record et une croissance économique faible. Selon le FMI, les défis économiques mondiaux persistants, tels que l’inflation élevée, la hausse des coûts d’emprunt, les chocs climatiques et l’instabilité politique persistante affectent également les perspectives économiques de l’Afrique. L’Afrique du Sud est la première économie du continent, suivie par l’Egypte en deuxième position. L’Algérie, riche en pétrole, occupe la troisième place, suivie du Nigeria, autrefois considéré comme le géant économique de l’Afrique. L’Ethiopie occupe la cinquième place.

D’après le Fonds monétaire, le continent africain sera la deuxième région économique la plus dynamique cette année, avec une croissance de 3,5 % en 2024 et de 4 % en 2025.

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