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Kaïs Saïed : nous sommes des Africains et nous en sommes fiers !

Le président de la République, Kaïs Saïed, a réuni, lundi 25 septembre 2023, le conseil de sécurité nationale au palais de Carthage pour examiner plusieurs questions en rapport avec la situation sécuritaire générale dans le pays et un ensemble de phénomènes qu’il faudrait éradiquer.

Le président de la République a indiqué que parmi ces phénomènes, contre lesquels l’Etat avait déjà lutté, figurent la traite des êtres humains et le trafic d’organes.

 

« Les efforts fournis par les autorités sécuritaires et militaires témoignent que nous veillons à l’application de la loi. Nous sommes des Africains et nous sommes fiers de notre appartenance. Nous œuvrons à ce que l’Afrique soit pour tous les Africains, mais dans le cadre de la loi tunisienne », a-t-il dit.

 

Le président de la République a considéré qu’il faudrait se pencher sur une autre question de grande importance, à savoir, les accidents de la route. « Ce phénomène prend de l’ampleur à cause de plusieurs facteurs connus, notamment, l’état des routes et des véhicules. Cependant, ce phénomène ne doit pas être vu uniquement sous cet angle. La Tunisie occupe les premières places à l’échelle mondiale, mais ce n’est pas à cause de l’état des routes, ceci est lié à une culture répandue au sein de la société. Il y a des causes objectives, mais d’autres profondes sur lesquelles, il est nécessaire de se concentrer. En effet, les conducteurs, ou les usagers de la route considèrent que la voie publique appartient au gouvernant, ainsi, en enfreignant la loi, ils pensent dépasser le gouvernant », a-t-il dit.

Dans ce contexte, il a ajouté : « vous vous rappelez au lendemain du 14-Janvier, comment les gens respectaient le Code de la route et se respectaient mutuellement. C’est parce qu’ils se sont réconciliés avec l’espace public. Aujourd’hui, des migrants ont été victimes d’un accident de la route. Cela témoigne que ces réseaux opèrent toujours. La problématique réside dans la relation entre le gouvernant et le gouverné et cette culture répandue. Le citoyen doit ressentir qu’il est propriétaire d’une partie de l’espace public tout en respectant la loi. La question n’est pas liée à un examen technique, mais à un examen de la mentalité ».

Le président de la République a poursuivi en affirmant que chaque responsable se doit d’assumer ses responsabilités. « Il a des compétences définies par la loi. Il doit les exercer et assumer les conséquences de ses responsabilités. Il n’est pas possible d’appeler un responsable régional ou local à intervenir vers minuit ou 1 heure du matin pour enlever les ordures, ou pour envoyer une équipe pour éliminer les charançons, ou encore pour intervenir afin d’assurer le transfert d’un patient d’un hôpital à un autre ou simplement pour mettre en marche une fontaine d’eau. Il n’est pas possible que l’institution de la présidence de la République intervienne pour ce genre de choses ».

 

S.H

 


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