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Kaïs Saïed appelle à accélérer la restauration de la mosquée de la Kasbah

 

Le président de la République, Kaïs Saïed, a effectué ce lundi 26 février 2024 une visite inopinée à la mosquée de la Kasbah à Tunis, qui est restée fermée depuis 2011, et a constaté l’état de négligence dans tous ses aspects.

Accompagné par le ministre des Affaires religieuses, Brahim Chaïbi, le président de la République a rappelé l’histoire de la mosquée, considérant, d’après un communiqué de Carthage, qu’il était inadmissible qu’elle soit dans un tel état de délabrement, d’autant plus qu’elle fait partie du patrimoine de la Tunisie. 

Le président de la République a donné des instructions pour sa rénovation immédiate, car cette mosquée, en plus d’être un lieu de culte, elle est l’un des monuments islamiques de la Tunisie commandé par le fondateur de l’État hafside, Abou Zakaria al-Hafsi, et achevé en 633 de l’Hégire correspondant à l’année 1235.

Le président a exprimé son vif mécontentement face à cette négligence, car cette mosquée, dont la construction n’a duré que près de trois ans, n’a pas été entretenue ni rénovée depuis plus d’une décennie.

Le ministre Brahim Chaïbi a fait savoir au président de la République que le budget de 400 mille dinars alloué à la restauration de la mosquée n’était pas suffisant. Cependant, le président de la République a assuré que la question n’avait rien à voir avec le budget, et qu’il était nécessaire d’engager les travaux de restauration, et que l’argent viendrait de lui-même. Il a également indiqué que la restauration était la responsable du ministère des Affaires religieuses et qu’il était inutile d’invoquer le ministère de l’Équipement. 

À la fin de sa visite, le président de la République a eu quelques entretiens avec des citoyens qui lui ont fait part de leurs préoccupations, notamment, en ce qui concerne leur contrat de travail et leur droit à la titularisation.

Le 23 février, suivant les instructions de Kaïs Saïe, la présidence du gouvernement a annoncé la décision d’interdire la conclusion de nouveaux contrats de sous-traitance dans le secteur public. Il a aussi été décidé d’annuler toutes les mesures qui sont en contradiction avec cette décision, notamment la circulaire 35 du 30 juillet 1999 relative à la sous-traitance dans l’administration et les établissements publics.

Le président s’est, en effet, attaqué aux contrats de sous-traitance les qualifiant d’« esclavagisme déguisé ».

 

S.H

 

 

 


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