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Jaziri à propos de la crise des Subsahariens : il faut reconnaître qu'une grosse erreur a été commise

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Jaziri propos de la crise des Subsahariens : il faut reconnatre quune grosse erreur a t commise

 

Le président du Tunisia Africa Business Council (TABC), Anis Jaziri, est revenu, mardi 7 mars 2023, sur les conséquences de l’actuelle crise relative aux Subsahariens.

 

Au micro de Manel Tounsy dans l’émission Shems Maak sur Shems Fm, M. Jaziri a souligné que « pour la troisième semaine successive, les étudiants subsahariens sont toujours cachés chez eux de peur, car jusqu’à la veille de nouvelles agressions ont été enregistrées ».

Le président de TABC a martelé : « Les Tunisiens doivent comprendre que ce qui se passe a gravement porté atteinte à l’image de la Tunisie. C’est vrai qu’il s’agit d’agressions isolées d’une ou deux personnes mais leur effet, vu l’ampleur de la crise, est conséquent. Il y a aussi des pays qui sont en train de tourner cette histoire à leur avantage pour attaquer les marchés qui étaient détenus par des Tunisiens, étant de grands concurrents pour eux ». Il a aussi évoqué la fabriquation de fausses vidéos et carrément le financement de campagnes et de publications sponsorisées sur les réseaux sociaux pour boycotter les produits tunisiens.

Dimanche 5 mars 2023, il avait publié un post Facebook faisant état du blocage des marchandises tunisiennes dans certains ports africains, ainsi que les annulations de commandes et même de marchés. Il avait aussi souligné l’existence de campagnes de boycott des produits tunisiens dans certains pays africains outre la réorientation de malades vers d’autres destinations et le retour de dizaines d’étudiants dans leurs pays pourtant en situation régulière.

 

 

Et d’expliquer : « Ce statut visait à alerter la population sur le fait qu’on est perçu aujourd’hui comme un pays raciste ce qui est absurde, la Tunisie n’ayant jamais était un pays raciste et ne le sera jamais dans le futur ! Il s’agit d’une minorité non représentative du peuple tunisien, qui est indigne de la Tunisie de par sa haine des Subsahariens. Aujourd’hui, il y a une crise, elle doit être résolue au plus haut niveau ».

Et d’affirmer : « Il y a de grandes démarches entreprises par la présidence de la République, par le gouvernement et le ministère des Affaires étrangères, notamment via le communiqué publié dimanche qui est très positif. Des demandes faites, il y a des années par nos services, ont été satisfaites en ce qui concerne les cartes de séjour pour les étudiants ».

 

Anis Jaziri estime qu’il est « impératif de contenir cette crise, pour limiter les impacts négatifs, et d’approcher les présidents africains les plus entendus et respectés et l’Union africaine, qui est hélas très mécontente, ainsi que des personnalités tunisiennes influentes en Afrique pour intervenir et aplanir la situation ». Mais avant tout, pour lui, « il faut que les agressions cessent et que les étudiants subsahariens retrouvent rapidement les bancs des facultés ».

Et d’avouer : « Cette crise va laisser de graves séquelles, mais qui pourront être guéries ultérieurement. Le plus important c’est que la situation revienne à la normale et qu’on retrouve nos bonnes relations avec l’Afrique ».

 

En réponse à une interrogation de l’animatrice, le président du TABC a indiqué : « À court terme, cette crise aura de graves conséquences, mais il est possible d’y remédier à moyen et long terme. Il faut d’abord reconnaître qu’une grosse erreur a été commise et qu’elle soit contenue via des actions au plus haut niveau ».

 

I.N

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