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Fatma Mseddi demande la liste des députés faisant l'objet de poursuites judiciaires

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Fatma Mseddi demande la liste des dputs faisant l’objet de poursuites judiciaires

La députée indépendante, Fatma Mseddi, a annoncé, mercredi 24 mai 2023, avoir envoyé une correspondance au ministère de la Justice exigeant des réponses au sujet de l’affaire dite du Royaume d’Atlantide. La députée souhaite savoir si une enquête a été ouverte à ce sujet ou pas, selon ses dires. 

 

 

L’affaire remonte au mois de mars. Dans un communiqué officiel, la présidente du Parti destourien libre (PDL), Abir Moussi, a accusé l’actuelle vice-présidente de l’assemblée des représentants du peuple, Sawsen Mabrouk d’être membre d’une pieuvre constituée d’organisations et d’instances internationales en qualité de ministre du Travail ; le Nouveau Royaume d’Atlantide un État en cours de constitution dont le roi s’appelle Harun Aydin. Ce royaume est doté d’un gouvernement décentralisé dirigé par Mohammad Alabbadi avec une série de ministres dont la Tunisienne Sawsen Mabrouk, chargée du portefeuille du Travail.  

 

Dans une intervention dans la Matinale de Shems FM, Fatma Mseddi a souligné que les déclarations de Sawsen Mabrouk à ce sujet n’étaient pas suffisantes et qu’une enquête devrait être ouverte. La vice-présidente du Parlement avait, alors, fait le tour des médias pour se défendre et démentir les accusations portées à son encontre. Le président du Parlement, Brahim Bouderbala, a, lui, refusé de conduire une instruction avançant qu’il s’était entretenu avec sa vice-présidente au sujet de sa présumée adhésion au gouvernement virtuel du Royaume d’Atlantide. Sawsen Mabrouk avait assuré que sa collaboration avec cette entité s’est arrêtée à une consultation juridique. 

 

 

La députée Fatma Mseddi a précisé, par ailleurs, qu’elle avait soumis une autre requête au ministère de la Justice demandant l’accès à des informations sur les députés qui font l’objet de poursuites judiciaires. La députée souhaite, selon ses dires, avoir une liste de ces députés en plus d’une liste des noms des employés du Parlement qui, sous l’ancienne législature, ont facilité l’organisation de la plénière virtuelle du 29 mars 2022 laquelle a conduit à la dissolution du Parlement par le président de la République, le 30 mars 2022.

 

Alors que les travaux du Parlement avaient été suspendus sur décision du président de la République, Kaïs Saïed, le 25 juillet 2021, une centaine de députés se sont réunis en séance virtuelle présidée par l’ancien vice-président du Parlement, Tarek Ftiti, pour annuler les mesures d’exception.   

 

Fatma Mseddi a expliqué que l’obtention de ces informations permettrait d’un côté d’écarter les députés au casier judiciaire chargé de la présidence des blocs parlementaires et des structures stratégiques du Parlement et d’éviter d’éventuelles infractions et infiltrations à l’Assemblée.

N.J. 

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