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Monnaie commune : la coopération entre les membres de la Cedeao est essentielle

Face aux défis économiques mondiaux, les Etats membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) doivent établir une collaboration étroite afin d’atteindre leur objectif de lancement de l’Eco, la future monnaie régionale commune, a indiqué Olorunsola Olowofeso, directeur général de l’Institut monétaire de l’Afrique de l’Ouest (Imao).

M. Olowofeso a lancé cet appel lors de l’ouverture officielle de la 53e réunion du Comité technique des Etats membres de la Zone monétaire ouest-africaine à Accra.

Il a fait remarquer que les gouvernements et les banques centrales des Etats membres de la Cedeao travaillaient dur pour maintenir la cohésion de leurs économies et la dynamique nécessaire pour lancer leur monnaie commune dans les délais impartis. Pour soutenir cette dynamique, il a souligné qu’il était nécessaire de mobiliser tous les acteurs concernés.

« Pour mener à bien ce processus, nous devons parler à toutes les parties prenantes et travailler ensemble à synchroniser nos institutions et nos réglementations. Aucune institution ne peut le gérer à elle seule. Tous les acteurs concernés doivent être impliqués pour y parvenir », a-t-il poursuivi.

«Nous devons donc renforcer nos relations en rassemblant toutes les parties prenantes pour les informer des défis qui se posent et décider de la manière de les résoudre», a-t-il ajouté.

En 2021, les dirigeants de la Cedeao ont adopté une nouvelle feuille de route en vue de lancer l’Eco d’ici 2027.

Cette feuille de route exige entre autres que tous les Etats membres répondent de manière durable à toutes les exigences des principaux critères de convergence d’ici la fin 2026.

Les assemblées annuelles du FMI et de la BM à Marrakech maintenues

Les Assemblées annuelles de la Banque mondiale (BM) et du Fonds monétaire international (FMI) auront bien lieu du 9 au 15 octobre prochain à Marrakech. Le gouverneur de Bank Al-Maghrib (BAM), Abdellatif Jouahri, l’a confirmé récemment, en marge de la 3e conférence annuelle du réseau régional de recherche des Banques centrales de la région Mena. Cet événement sur l’emploi, qui a été organisé par BAM et le bureau de l’économiste en chef de la BM pour la région Mena sur le thème «Marchés du travail et transformation, structurelle», s’inscrit dans le cadre des préparatifs des Assemblées annuelles de la BM et du FMI.

Rappelons que Marrakech accueillera, dans la seconde semaine d’octobre, près de 14.000 participants de haut niveau, dont les ministres de l’Economie et des Finances et les gouverneurs de Banques centrales des 189 pays membres ainsi que les représentants de la société civile, du secteur privé, des médias internationaux ainsi que du monde académique.

15 compagnies pétrolières internationales impliquées dans des activités de lobbying de haut niveau

Entre 1970 et 2020, la part du gaz naturel dans le bouquet énergétique africain est passée de 1,8% à 29,6%. Au-delà des intérêts des majors pétroliers, plusieurs gouvernements africains voient en cette énergie la solution à moyen terme pour régler le déficit énergétique du continent.

Selon une étude publiée le 24 août, plus de 15 compagnies pétrolières internationales sont impliquées dans des activités de lobbying de haut niveau visant à influencer la transition vers des énergies moins polluantes en Afrique.

L’étude menée par InfluenceMap, qui suit les activités de plaidoyer du secteur européen du GNL depuis 2021, montre que les organisations mènent une campagne d’influence sur plusieurs fronts qui pourrait maintenir le continent africain dans la production massive de gaz naturel en faveur des exportations vers l’Europe.

Le plaidoyer de ces entreprises se déroulerait en trois phases distinctes selon l’étude : promotion de l’exploration gazière et des infrastructures de GNL en Afrique, campagne en faveur des importations et des infrastructures de GNL en Europe et lobbying contre les politiques européennes visant à réduire l’utilisation du gaz fossile.

Les entreprises ont été sélectionnées sur la base des données du Global Energy Monitor, précise le rapport qui ajoute que chacune d’entre elles dispose d’une infrastructure GNL nouvellement proposée ou en construction soit en Afrique (en Mauritanie et au Mozambique, entre autres), soit dans l’UE.

Il est à noter que l’étude est publiée quelques jours après que 16 pays d’Afrique australe ont approuvé un programme d’investissement de 17 milliards de dollars dans des infrastructures gazières pour les prochaines années.

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