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Depuis Moscou, Nabil Ammar souligne que le FMI doit être au service des pays et non l'inverse

Depuis Moscou, Nabil Ammar souligne que le FMI doit tre au service des pays et non linverse

 

Le ministre des Affaires étrangères, Nabil Ammar, a indiqué, lors de la conférence de presse tenue à la suite de sa rencontre, à Moscou, avec son homologue russe, Sergueï Lavrov, que la Tunisie ne favorise pas un de ses partenaires au détriment d’un autre, évoquant les négociations avec le Fonds monétaire international (FMI).

« La Tunisie, ce n’est pas dans sa tradition de rejeter un partenaire pour un autre. Nous avons les canaux ouverts de discussion, de partenariat et de discussion avec tous nos partenaires. Nous n’avons jamais dit que nous avons coupé les ponts avec le FMI, nous discutons avec le FMI, mais en lui disant nos contraintes et nos conditions et cela doit être clair. La stabilité du pays, la protection des couches sociales les plus défavorisées et la sécurité sont les lignes rouges à l’intérieur desquelles nous sommes tout à fait prêts à discuter. Nous faisons les réformes qu’il faut mais il ne faut pas mettre en péril la sécurité du pays, sa stabilité en appliquant des recettes dont on a très bien vu ce qu’elles ont donné, dans d’autres pays et à d’autres époques, des résultats catastrophiques. Le FMI doit être au service des pays et non l’inverse », a affirmé Nabil Ammar.

On rappellera que le président de la République, Kaïs Saïed, a martelé, hier, au cours de la réunion du conseil de la sécurité nationale que la Tunisie doit « compter sur elle-même ». Refusant de réduire le train de dépenses de l’État, de se départir de son rôle social et toute privatisation, Kaïs Saïed, a déjà sapé le dossier du FMI.  Le Fonds monétaire international devait accorder à la Tunisie un prêt de 1,9 milliard de dollars depuis fin 2021.

Hier, la sénatrice italienne Stefania Craxi, présidente de la commission des Affaires étrangères et de la Défense au Sénat italien, a affirmé, dans une déclaration rapportée par l’agence italienne Nova, que la position des USA concernant la Tunisie est « très dure » et qu’il « n’y a pas d’issue à l’heure actuelle ».

 

 

M.B.Z


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