CSS : Un match couperet 

C’est pratiquement l’ultime chance pour les Sfaxiens de préserver le mince espoir qui leur reste de passer à la phase du play-off.

Une cinquième journée retour décisive pour Maurizio Jacobacci et ses hommes. Si le technicien italien et ses protégés veulent que l’espoir renaisse pour s’octroyer au moins la 4e place, ils n’ont d’autre choix que la victoire dans ce match à six points contre les Tataouinis, troisièmes avec 14 points contre 12 aux Sfaxiens cinquièmes. Une forte mobilisation a été enregistrée pour lever officiellement presque au dernier jour du mercato hivernal l’interdiction de recrutement. Mission impossible enfin réussie, après tant de frayeurs et de sueurs froides, avec l’aide et le soutien de la FTF. Un bon nombre de joueurs, depuis quelque temps dans le carnet d’adresse des responsables sfaxiens, ont pu ainsi signer leur contrat dans l’attente de leur qualification par la Commission fédérale de football professionnel de la fédération. Certains d’entre eux pourraient même faire leur apparition dès aujourd’hui. Ceux qui retiennent le plus l’attention et semblent capables de donner un grand plus à une équipe amoindrie sont Mohamed Salah Mhadhebi (arrière droit) et Amen Allah Haboubi (attaquant de pointe ) cédés par leur ex-club, l’OB, Amor Ben Ali et Zied Ben Salem qui étaient parmi les piliers du CSHL. Le CSS a aussi récupéré son ex-défenseur Nour Ezzamen Zamouri et son milieu défenseur axial Mohamed Ali Trabelsi. Deux étrangers seniors guinéens ont aussi signé leur contrat ( Mohamed Kefine Kanté et Moussa Bella Conté) et on attend beaucoup d’eux pour métamorphoser le compartiment offensif de l’équipe. Avec le premier recruté Baraket El Hamidi, l’ex-joueur cadre du SG, l’un des meilleurs attaquants de couloir en circulation, le CSS possède enfin un effectif riche et varié avec une meilleure stabilité en défense, un milieu de terrain où les options ne manquent pas et surtout une attaque où la concurrence va jouer à fond  et les solutions vont être désormais nombreuses. La levée de l’interdiction de recrutement est une première grande bouffée d’oxygène après trois années difficiles et un événement en soi pour gommer l’héritage noir du passé en matière de gestion des ressources financières du club. Le deuxième gros ouf de soulagement salutaire ne pourra être qu’un succès cet après-midi sur l’UST pour retrouver le sourire et accentuer les chances de se qualifier pour la phase du play-off et renouer avec la joie de jouer pour le titre.

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