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Comité de défense : tous les dossiers montés contre Rached Ghannouchi sont vides !

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Le comité de défense du président du mouvement Ennahdha, Rached Ghannouchi, a tenu, mardi 23 mai 2023, une conférence de presse pour revenir sur la décision de justice condamnant le dirigeant islamiste à un an de prison par contumace, ainsi qu’à verser une amende de mille dinars.

Le comité de défense a martelé que tous les dossiers qui ont été montés contre Rached Ghannouchi sont vides et ne comportent aucune preuve matérielle corroborant les accusations qu’on émet à son encontre.

Il a souligné que l’affaire contre Rached Ghannouchi a été fabriquée sur la base de déclarations politiques, souvent arrangées pour les sortir de leur contexte, transformées à la retranscription sans inclure la vidéo complète et authentique dans le dossier.

« Rached Ghannouchi s’est exprimé pour dénoncer les discours d’exclusion, ceux-là mêmes qui ont pour projet d’inciter à la guerre civile. Il a dénoncé cela et le voilà accusé de nourrir ce projet (…) On fabrique et falsifie des éléments pour cibler Rached Ghannouchi, on ne fait même pas attention à l’authenticité des éléments qu’on ajoute au dossier et nous avons porté plainte dans ce sens », a indiqué Sami Triki, membre du comité de défense de Rached Ghannouchi.

 

Amine Bouker, avocat du chef d’Ennahdha, a affirmé, de son côté, que l’implication de Rached Ghannouchi dans l’affaire « Instalingo » est une aberration et dénote d’une volonté politique de l’atteindre en tant qu’opposant.

« Nous ne savons ce que c’est Instalingo et qui sont les impliqués. En 2021, Rached Ghannouchi n’était pas concerné par les poursuites, après les recherches et l’enquête il ne l’était pas non plus et voilà qu’on rouvre le dossier, le même, juste pour inclure son nom cette fois. On l’a auditionné, on a fouillé, on a tenté de retenir la preuve contre lui, mais en vain, il a été laissé en liberté, décision qui a dû être argumentée et appuyée, mais quand on a émis à son encontre un mandat de dépôt plus tard, là on l’a fait sans le moindre argument, sans la moindre explication, rien pour justifier une telle décision », a-t-il ajouté.

« Nous ne voulons pas révéler les données qui concernent les autres accusés pour blanchir notre client », a conclu M Bouker.

Le comité de défense a enfin souligné que Rached Ghannouchi a été poursuivi dans neuf affaires, qu’il a été auditionné pendant près de 120 heures uniquement pour ses déclarations, souvent déformées, et ses opinions, que le leader d’Ennahdha n’a fait qu’appeler à l’unité nationale contre la dictature, le seul crime qu’il a commis.

Rached Ghannouchi a été condamné à un an de prison par contumace, ainsi qu’à verser une amende de mille dinars pour avoir qualifié les sécuritaires de « Taghout ». Les faits remontent à février 2022.

Une vidéo massivement partagée sur les réseaux sociaux met en scène Rached Ghannouchi prononçant un éloge funèbre à Tataouine lors de l’enterrement du membre du conseil de la Choura du mouvement et ancien directeur du bureau d’Al Jazeera Mubasher en Tunisie, Farhat Laâbar. Il a, alors, indiqué que le défunt était courageux et ne craignait pas le « Taghout ».

Rached Ghannouchi, a, rappelons-le, décidé de boycotter toute convocation émanant d’un juge d’instruction.

Il a été arrêté suite à une allocution prononcée durant une rencontre ramadanesque tenue le 15 avril 2023 par le Front de salut national. Celle-ci avait été diffusée et relayée sur les réseaux sociaux. Il est accusé de complot contre la sûreté nationale et d’attentat ayant pour but de changer la forme du gouvernement, d’inciter les gens à s’armer les uns contre les autres ou à provoquer le désordre. 

 

M.B.Z

 

 

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