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Cinq mois d’agression contre Ghaza : la barbarie sioniste redouble de sauvagerie


Ghaza continue de subir une agression barbare lancée il y a cinq mois par l’armée sioniste qui persiste dans sa tyrannie en utilisant désormais la faim comme arme de guerre contre le peuple palestinien, suscitant l’inquiétude de la communauté internationale qui se retrouve impuissante face à un drame sans précédent.

Avec un bilan funeste de 30.717 martyrs et 72.156 blessés en majorité des femmes et des enfants depuis le 7 octobre 2023, la situation humanitaire dans la bande de Ghaza est alarmante et le peuple palestinien continue de subir un traitement inhumain par l’occupant sioniste.

En poursuivant sans répit et en toute impunité ses bombardements par voie terrestre, maritime et aérienne et en provoquant des destructions massives d’infrastructures notamment des établissements de santé dans l’enclave palestinienne, l’armée sioniste continue aussi d’entraver l’entrée de l’aide humanitaire au territoire assiégé.

Pire encore, les forces d’occupation, profitant de l’immunité absolue et de l’impunité totale dont elles jouissent, ont commis la semaine passée un massacre massif, en tirant à balles réelles sur des Palestiniens lors d’un grand rassemblement entourant un convoi d’aide humanitaire dans la rue Al-Rashid au sud-ouest de la ville de Ghaza.

Le bilan de ce qui est appelé « le massacre de la farine » (du 29 février) est lourd: au moins 118 martyrs et 760 blessés. Une enquête « indépendante et efficace » a été immédiatement réclamée par le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, sur ce carnage largement condamné à travers le monde.

En persistant dans cette guerre génocidaire contre les Ghazaouis, y compris l’utilisation de sa politique de famine comme moyen de guerre, qui a coûté la vie déjà à 20 enfants à cause de la faim ces derniers jours, l’entité sioniste viole ainsi le droit international et les décisions de la Cour internationale de Justice (CIJ) visant à prévenir le génocide contre les Palestiniens.

Instaurer un cessez-le-feu durable, principale priorité 

Face à cette situation intenable marquée par une grave pénurie d’eau, de médicaments et de carburant, dans le territoire, assiégé par l’occupant depuis 17 ans, la communauté internationale se retrouve désespérée, impuissante et incapable d’obliger l’entité sioniste à respecter le droit international humanitaire. En parallèle, plusieurs pays dont l’Algérie poursuivent inlassablement leurs efforts et démarches en vue de mettre fin au bain de sang à Ghaza et soulager les souffrances de la population palestinienne sans défense.

Dans ce sillage, les appels à davantage de pression sur l’occupant sioniste se multiplient. Par la voix de son ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf, l’Algérie a appelé mardi à la « nécessité de mener une action efficace sur tous les plans afin d’intensifier la pression sur l’occupation » sioniste pour faire cesser l’agression sur Ghaza.

Attaf qui s’exprimait lors de la réunion extraordinaire du Conseil des ministres des Affaires étrangères (MAE) des pays membres de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) tenue à Djeddah, a souligné que « les condamnations et l’indignation ne suffisent pas, à eux seuls, à faire cesser le génocide et l’extermination systémiques dont Ghaza est le théâtre », avant d’appeler à « mener une action efficace sur tous les plans en vue d’intensifier la pression » sur l’occupation sioniste et « mettre un terme à sa tyrannie et à sa barbarie ».

Depuis le début de l’agression sioniste sanguinaire, l’Algérie en tant que pays membre non-permanent du Conseil de sécurité des Nations unies, n’a ménagé aucun effort en vue d’apporter aide et soutien aux habitants de la bande de Ghaza et continue de défendre les Palestiniens au sein de cet organe.

Plusieurs réunions, demandées par l’Algérie, ont été consacrées à la question palestinienne au cours de ces derniers mois au Conseil de sécurité de l’ONU. La dernière en date a eu lieu, le 29 février, jour du massacre survenu à Al-Rashid, au cours de laquelle le représentant de l’Algérie auprès de l’ONU, l’ambassadeur Amar Bendjama a condamné dans les termes les plus fermes cet acte barbare et, appelé à mettre fin à l’impunité dont jouit l’occupant sioniste qui doit rendre des comptes.

Par ailleurs, Amar Bendjama compte organiser ce mercredi au siège de l’ONU, une rencontre informelle et d’échanges au profit des Représentants permanents des Etats membres du Conseil de sécurité avec un groupe de membres des familles de Palestiniens victimes originaires de Ghaza.

Cette rencontre sera organisée dans le cadre des activités de mobilisation en faveur de la question palestinienne et en coordination avec la mission de Palestine à New York.

Pour rappel, l’Algérie a, à maintes fois, réaffirmé sa détermination à continuer de demander un cessez-le-feu, en dépit des tentatives de rejet par les États soutenant l’entité sioniste.

Et à l’étranger, les appels au cessez-le-feu se succèdent notamment à l’approche du mois sacré du Ramadhan. Les dirigeants de la plupart des pays membres de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (Asean) et de l’Australie ont appelé mercredi à un cessez-le-feu « rapide et permanent » à Ghaza qualifiant la situation humanitaire de « terrible ».

Pour de nombreux pays et organisations internationales dont la Ligue arabe, la priorité à ce stade est de parvenir à un cessez-le-feu immédiat, de mettre fin à l’effusion de sang et de prévenir une éventuelle famine à Ghaza.

 

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