National

Chkoundali : l'État et les syndicats sont à l'origine de la défaillance des entreprises publiques

Chkoundali : ltat et les syndicats sont l’origine de la dfaillance des entreprises publiques

Le professeur universitaire en économie, Ridha Chkoundali est revenu sur la défaillance des entreprises publiques et les pertes enregistrées par ces structures. Il a lié la chose à une mauvaise gouvernance de celles-ci. D’après lui, l’État et les syndicats sont à l’origine de cela.

S’exprimant le 2 février 2024 durant « Eco 9 » de Nachêet Azzouz sur Attessia TV, Ridha Chkoundali a évoqué l’absence d’une liberté de gouverner et d’une distinction entre la fonction de président du Conseil d’administration et la fonction de directeur exécutif.

« On ne parlait pas, avant, de ces structures… À un certain moment, elles réalisaient des bénéfices… Elles versaient des contributions à la caisse de l’État… Il faut se poser les bonnes questions… Est-ce que la vente de ces entreprises déficitaires et dans une situation déplorable est bénéfique ou non ? Pourquoi ne pas procéder à une amélioration de la gouvernance ? », a-t-il dit.

Ridha Chkoundali a estimé que la crise constatée au niveau des entreprises publiques était la conséquence de la politique de l’État, mais aussi des syndicats. Il a, également, critiqué l’octroi d’avantages aux employés d’entreprises publiques déficitaires.

L’universitaire a, par ailleurs, mis en garde contre l’application d’une politique de change flexible conduisant à une baisse considérable du dinar et d’une politique monétaire basée sur l’augmentation du taux de change conduisant à la hausse des opérations de remboursement.

Ridha Chkoundali a indiqué que l’État pouvait, à travers certaines entreprises, stimuler le secteur privé. Il a évoqué l’exemple du secteur du transport. D’après lui, l’amélioration de la situation de Tunisair permettrait au secteur privé de conquérir le marché africain.

 

 

 S.G


lien sur site officiel

Source :

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page