Culture

Aujourd’hui, finissage de l’exposition « The Event of a Thread » à Central Tunis : L’art de raconter le souvenir par le tissage

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« Le collectif », qui réunit les trois architectes-artistes tunisiens Chawki Lahmar, Lillia Ben Romdhane et Afef Omri, dévoilera aux visiteurs, le 11 mars à 16h à Central Tunis, son projet artistique « Memory-Catcher ».

L’exposition « The Event of a Thread » ou Les récits du Monde imprégnés dans le textile, organisée par l’organisation intermédiaire allemande pour les échanges culturels internationaux « IFA » sur le thème du textile et programmée, depuis le 27 janvier 2023, par le Goethe-Institut Tunis en collaboration avec la galerie Central Tunis, prend fin en beauté, le 11 mars, avec la présentation publique du projet artistique « Memory-Catcher » (L’attrape mémoire).

Curatée par Inka Gressel et Susanne Weiß, en coopération avec Emna Ben Yedder et Soumaya Jebnouni, « The Event of a Thread » a proposé, tout au long de sa tenue, des installations d’art contemporain, des sculptures textiles dites sculptures molles, de la broderie contemporaine, du tissage, du dessin au fil, de la peinture à l’aiguille et autres tableaux textiles et Art vidéo.  Il a été question aussi de circuits thématiques, de visites d’ateliers et de rencontres/débats.

Pour le finissage de l’exposition, le 11 mars, « Le collectif », qui réunit les trois architectes/artistes tunisiens Chawki Lahmar, Lillia Ben Romdhane et Afef Omri, dévoilera aux visiteurs, à 16h à Central Tunis, son projet artistique « Memory-Catcher » ou « L’art de raconter le souvenir par le tissage ».

Basé à Tunis, ce collectif œuvre d’une façon multidisciplinaire pour la création de phénomènes artistiques, l’appui du processus de création et pour faire valoir le statut de l’artiste en Tunisie.

Le trio use d’expérimentations architecturales dans l’espace public dans le but d’améliorer la qualité de vie des communautés locale.s

Avec le projet « Memory-Catcher », les trois artistes racontent le souvenir par le tissage, car, selon eux, ce dernier a le potentiel de porter des histoires et de les stocker comme le cerveau des souvenirs.

« Nous avons tous ce souvenir des ainés de la famille qui tissent sur la grande armure placée au cœur de la maison. Entourés des enfants et des petits enfants, ils partagent des histoires, des rires et des anecdotes.

Les mots qu’ils échangeaient, suivaient le rythme de passage des fils de trame à travers les fils de chaines. Et ‘le métier à tisser’ (المنسج/السداية) devient l’ossature des histoires, des chants et donc de nos souvenirs. » notent-ils à propos de ce travail. »

Et d’ajouter : « Cette traduction de souvenirs se fait par le biais d’un langage inventé. Un dispositif qui se base sur la mémoration, la réinvention et la transposition du souvenir. Le souvenir prend forme, vous vous en rappelez, vous choisissez les mots adéquats pour le reconstituer, et finalement vous le partagez. Cette pratique commune de reconstitution donnera lieu à une « tapisserie faite de souvenirs communs ». Chaque mot possède des coordonnées : en transposant votre souvenir sur l’armature, vous participez au tissage d’une mémoire collective. Cette armature constitue le langage, selon lequel les souvenirs deviendront palpables, presque tangibles, matériels et immanents. »

À ne pas rater!

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