ASM: Arrêter l’hémorragie !
Au point où ils en sont, les Marsois n’ont plus vraiment le choix : jouer leur va-tout tant que l’espoir est encore permis.
Mathématiquement, les “Vert et Jaune” sont encore en mesure de rattraper le coup et de s’éloigner de la zone dangereuse. Car même s’ils sont les derniers de la classe, ils ont encore le temps de se rattraper. Ils ont toute une phase retour à disputer, outre les trois matches restants de l’aller. Pour ce faire, il faudra qu’ils revoient totalement leur copie, à commencer par l’explication de cet après-midi devant l’Olympique de Béja. Et même si les Béjaois partent avec les faveurs des pronostics, Nizar Smichi et ses camarades n’ont plus vraiment le choix : jouer leur va-tout tant que l’espoir est encore permis.
Effectif amoindri
Même s’ils font face à une situation des plus critiques, pour le staff technique et les joueurs, c’est quitte ou double. Car de toute manière, ils font déjà face au pire. Lanterne rouge, la formation marsoise n’a que trois points au compteur. De plus, l’effectif est amoindri à cause des suspensions de certains joueurs. Pour rappel, Mondher Guesmi a été expulsé la semaine dernière contre l’AS Soliman. Quant à Nassim Chachia et Yassine Werzli, ils ont écopé chacun d’un troisième avertissement suspensif. Aziz Traidi, lui, est traduit devant le conseil de discipline. Ceci dit, Othman Karoui et Islam Chabbour sont susceptibles de remplacer Yassine Werzli. Pour suppléer Mondher Guesmi, deux joueurs sont en ballottage : Omar Bouraoui et Aymen Ameur. Pour Nizar Smichi et ses camarades qui fouleront cet après-midi la pelouse du stade de Menzel Bourguiba, un seul mot d’ordre : “Il faut arrêter l’hémorragie. C’est dans cette perspective que nous nous déplaçons à Menzel Bourguiba”, nous a confié l’entraîneur marsois Bilel Ben Messaoud avant de poursuivre : “Il y a des matches où il faut faire une réaction. Nous avons perdu peut-être certaines batailles, mais nous n’avons pas encore perdu la guerre. S’il y a un message que nous voulons transmettre à tous nos adversaires, c’est que l’Avenir de La Marsa est encore vivant”.
Le technicien marsois reconnaît que la mission n’est pas facile, mais elle n’est pas impossible non plus : “Notre mission ne sera pas facile, mais elle n’est pas impossible non plus. Et même s’il y a des absences, nous ferons avec les moyens du bord”, affirme notre interlocuteur, avant d’ajouter : “Nous avons axé une bonne partie de notre travail sur le volet mental, car les joueurs ont été beaucoup affectés sur le plan psychologique. Cela dit, il faut réagir à tout prix pour pouvoir voir le bout du tunnel. Nous n’avons pas encore dit notre dernier mot et nous tenons à le faire savoir. Nous comptons soigner notre jeu et livrer une bonne prestation. Le résultat suivra certainement”, déclare, déterminé, le coach banlieusard.
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