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Accord ministère de l’éducation – Fges : La contestation s’amplifie

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Il est rare de vivre une telle situation où des syndicalistes d’une part et des enseignants d’autre part s’opposent à une décision prise par une structure syndicale. Et pourtant c’est ce à quoi on assiste, aujourd’hui. Depuis l’annonce d’un accord entre la fédération générale de l’enseignement secondaire (Fges) et le ministère de l’éducation, les réactions ont fusé de toutes parts.

De la fédération de l’enseignement de base (Fgeb) aux syndicalistes de base en passant par les nombreux enseignants, le rejet de l’accord signé par la Fges suscite une large controverse. C’est un précédent qui peut causer de graves dissensions entre les syndicalistes et entraîner une certaine pagaille dans les établissements scolaires.

En effet, une bonne partie des professeurs exerçant dans les collèges ou les lycées ont fait savoir qu’ils n’obéiraient pas aux consignes de leur syndicat. Par conséquent, ils ne remettraient pas les notes et poursuivraient le boycott de l’administration.

Ne reconnaissant pas les résultats obtenus par la Fges à l’issue de longues négociations, ils menacent de créer un nouveau climat de tension supplémentaire.

En dépit des interventions de plusieurs responsables de la Fges pour essayer de contenir la colère des bases, il semble que les jours à venir connaîtront une confusion totale.

Les enseignants contestataires à travers plusieurs régions du pays ne vont pas se contenter d’appliquer les mesures en cours mais ils brandissent des menaces plus précises touchant aux examens nationaux. Or c’est sur ce point que le SG de la Fges a insisté. Selon lui, l’acceptation de signer cet accord était dictée par l’impératif de ne pas toucher aux examens nationaux. C’est une ligne rouge. Donc il fallait arriver à trouver une sortie de crise sans perdre la face.

Maintenant, il s’agit de calmer le jeu et convaincre les récalcitrants pour les amener à mettre l’intérêt national au-dessus de toutes considérations. D’ailleurs le SG de la Fges était, on ne peut plus clair sur la consistance des résultats obtenus. Certes, ils ne répondent pas aux attentes des enseignants. Mais on ne pouvait pas faire mieux dans la conjoncture actuelle. En fait, le premier responsable de la Fges se fixe un objectif prioritaire qui consiste à résorber la colère “légitime” des contestataires à travers une série de rencontres et de dialogues.
Peut-on accepter le « strict minimum » ?

Le climat politique et économique se caractérise par une certaine instabilité dont il faut tenir compte. C’est avec un sens des responsabilités que ce syndicat a agi. En même temps qu’il contribue à obtenir des acquis aux enseignants, il préserve la paix sociale.

La tâche qui attend les syndicalistes de la Fges est plus difficile que celle qui lui a permis de négocier ces accords. Désormais, il faudra convaincre les bases de la nécessité d’accepter le “strict minimum” et achever l’année scolaire sans encombre. Les troupes suivront-elles ? Les jours prochains nous apporteront la réponse. En tout cas, il faut préciser que les enseignants qui continueront à observer la rétention des notes le feront à leurs risques et périls. En effet, ils ne pourront plus bénéficier de la couverture syndicale. Le ministère de l’éducation sera libre, alors, d’appliquer la loi et, par conséquent, opérer des retenues sur les salaires pour les enseignants fautifs.

Jusqu’où iront les enseignants opposés à l’accord ? Oseront-ils mettre leurs menaces à exécution et retirer leur adhésion du syndicat ?

De son côté, la fédération générale de l’enseignement de base continue sur sa lancée et réaffirme sa détermination de maintenir le cap avec la poursuite de la rétention des notes même pour le troisième trimestre tout en brandissant des menaces concernant les examens de fin d’année.

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