National

Abdallah Labidi : la visite de Saïed en Chine est un retour à la politique de Bourguiba

Abdallah Labidi : la visite de Saed en Chine est un retour la politique de Bourguiba

 

L’ancien diplomate et ancien ambassadeur, Abdallah Labidi a considéré que la visite du chef de l’État, Kaïs Saïed en Chine du 28 juin au 1er juin 2024 était un retour vers la politique de Habib Bourguiba et de Zine El Abidine Ben Ali.

S’exprimant le 28 mai 2024 durant « Sbeh El Ward » de Hatem Ben Amara sur Jawhara Fm, Abdallah Labidi a considéré que Kaïs Saïed avait pris connaissance de la désintégration des institutions de l’État et de la menace de faillite. « Il suffit de bien analyser les discours de monsieur le président lorsqu’il parle de la mauvaise gestion au niveau de l’administration », a-t-il dit.

Abdallah Labidi a considéré que les accusations continues de trahison ont porté atteinte à la souveraineté nationale. Il a assuré que la Chine était le premier client de la Tunisie en phosphates. Ceci a poussé l’ancien président Zine El Abidine Ben Ali à nommer l’ancien PDG du Groupe Chimique Tunisien, Salah Jebali ambassadeur de Tunisie en Chine. Abdallah Labidi a considéré que l’administration tunisienne devait se montrer plus active et faire preuve d’ingéniosité afin de convaincre et de séduire les partenaires de la Tunisie.

« La Tunisie, qui était bien ancrée dans le clan libéral occidental démocrate, avait de fortes relations avec l’autre bloc… Malheureusement, nous n’avons plus de partenaires… Aujourd’hui, le président nous parle quotidiennement de la loi sanctionnant l’inaction de l’administration… Nous sommes aujourd’hui en train de constater l’incompétence de l’administration… On ne traite pas les affaires des citoyens », a-t-il ajouté.

Pour ce qui est de la nomination de Tarak Ben Salem au poste de secrétaire général de l’Union du Maghreb Arabe (UMA), Abdallah Labidi a indiqué que les personnes nommées, habituellement, à ce poste étaient des politiciens capables de faire preuve d’initiative. D’après lui, Tarak Ben Salem a été nommé secrétaire général d’une union dont les membres sont en conflit. Il a expliqué que l’Algérie et le Maroc refusaient d’être assis à la même table. Il a, aussi, considéré que le prédécesseur de ce dernier, Taïeb Baccouche s’était contenté de rester derrière son bureau. 

 

 

 

S.G


lien sur site officiel

Source :

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page