Visites inopinées du Président de la République : Un nouveau mode de gouvernance efficient
Le suivi continu et la prise de connaissance des préoccupations des citoyens à travers toutes les régions du pays sans exclusive bénéficient d’un intérêt majeur de la part du Président de la République qui concrétise cette approche par les multiples visites inopinées qu’il entreprend à un rythme quotidien ou presque, ce qui en fait une sorte de mode de gestion dans l’esprit de mener une bonne gouvernance de la chose publique.
La Presse — En effet, il ne se passe pas, pratiquement, un jour sans l’annonce d’une visite-surprise du Chef de l’Etat à travers le pays en se rendant dans des établissements et autres entreprises socioéconomiques souffrant d’une quelconque défaillance à cause de la mauvaise gestion ou encore suite à une volonté délibérée pour les dilapider.
Ainsi, on ne compte plus les visites inopinées durant les trois dernières années et dont le nombre va crescendo prouvant, si besoin est, que le Président Saïed en fait un véritable credo dans sa stratégie de gouvernance et non pas une activité passagère, comme tentent de le faire croire certaines mauvaises langues malveillantes.
Il suffit de passer en revue et d’énumérer les visites ayant eu lieu tout au long de ces années pour se rendre compte d’une manière concrète de cette volonté inébranlable consistant à servir les Tunisiennes et les Tunisiens où qu’ils se trouvent sans la moindre distinction couvrant, de la sorte, toute la Tunisie la Verte, de “Bab El Khadhra à Borj El Khadhra”. Qu’on en juge !…
Ces visites ont couvert tout le territoire allant de la capitale et le Nord jusqu’à l’extrême sud en plein cœur du Sahara, sachant qu’à chaque déplacement, le Chef de l’Etat met le doigt sur les anomalies constatées, fait le diagnostic qui s’impose et finit par annoncer les décisions adéquates aboutissant à des solutions positives;
C’est le cas, à titre d’exemple, de la piscine du Belvédère et la Place Pasteur alors que d’autres dossiers sont en passe de connaître des issues heureuses dont la Maison de la Culture Ibn Khaldoun, la Place de Barcelone, la Place Mongi-Bali, etc.
Les mêmes visites ont porté, par ailleurs, sur les différents secteurs d’activité économique et sociale. On citera, à ce propos, la santé, l’agriculture, l’agroalimentaire, les finances, les banques, le commerce et ses circuits de distribution, les médias, les transports, l’industrie. Et, bien évidemment, le volet social se trouve en dénominateur commun lors de ces visites. Bref, tous les domaines ont bénéficié d’une sollicitude particulière.
Les déplacements effectués à Sidi Bouzid, à Bir Lahfay, à Kasserine ont permis de réitérer la nécessité de privilégier le côté social dans toute œuvre économique.
En matière de santé, de Président Kaïs Saïed a rendu visite à l’hôpital de la Rabta, l’hôpital de campagne de Bir Ali Ben Khelifa, aux emplacements destinés pour l’édification de l’hôpital Roi Salmane à Kairouan et de la Cité médicale de Kairouan sans oublier l’unité pharmaceutique à Ben Arous.
Le secteur industriel a eu sa part de cet intérêt avec des visites à l’usine d’El Fouladh, à la Société nationale de cellulose et de papier alfa (Sncpa) à Kasserine, couronnée par des mesures énergiques en vue de faire redémarrer leurs activités
Et en se rendant au dépôt de la Sncft à Jebel Jelloud, puis à l’entrepôt de la Société des Transports de Tunis (Transtu) à Bab Saâdoun, le Président de la République, Kaïs Saïed, a souligné, l’impératif d’identifier des solutions urgentes pour améliorer les services du transport public dans les différentes régions du pays et de fournir aux Tunisiens un service de transport commun «décent et sécurisé».
Toujours, dans le domaine du transport, le Président de la République s’est rendu en visite inopinée à l’aéroport international de Tunis-Carthage, pour prendre connaissance de ce qu’il a qualifié de « lacunes et dépassements » survenus par le passé et qui persistent à ce jour au sein de Tunisair qui, en aucun, ne sera cédée.
Quant au secteur agricole, le Chef de l’Etat a multiplié les visites à des terres domaniales à Enfidha, à Jendouba, à Fernana, à Siliana, au Kef et à Sfax, plus précisément à Henchir Chaâl tout en réaffirmant que l’Etat n’a pas l’intention de céder ce dernier domaine comme certains le souhaitent et le «planifient à travers des appels d’offres arrangés par les lobbies…»
Concernant le secteur des médias, le Chef de l’Etat s’est rendu au siège de Snipe- La Presse où il a pris connaissance des problèmes financiers et administratifs de cette institution qui constitue, selon les propres termes du Président de la République, une partie de la mémoire et de l’identité nationales avant de faire part de son «engagement politique» à réduire ces difficultés et à améliorer les conditions de travail au sein de cette entreprise.
Cette visite, ainsi que celle rendue, quelque temps après, à Dar Assabah ont revigoré ces journaux papier avec un engagement ferme pour les remettre à flot.
Chose promise, chose due, une décision a été prise, par la suite, pour procéder à la fusion entre ces deux établissements dont les détails devraient être annoncés dans un proche avenir.
A noter que la liste de ces visites serait longue à énumérer, mais en tout état de cause, l’approche est désormais, bien ancrée et tout démontre qu’elle est déjà érigée en règle immuable pour faire bouger les choses et sortir du carcan de la négligence, de la mauvaise gestion et de la corruption dans le but clair de remettre la Tunisie sur la bonne voie et confirmer le vrai décollage vers une avenir prospère et un développement durable sans retour en arrière dans la mesure où le leitmotiv consiste à compter sur soi dans le cadre de la souveraineté nationale et de l’indépendance de la décision.
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