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Visite du Président de la République à Rjim Maâtoug : Quand l’espoir naît du désert !

 

Le Chef de l’Etat, Kaïs Saïed, accompagné de ses conseillers, a effectué dimanche une visite dans la ville du sud, Kébili, à l’occasion de la fête nationale de l’Arbre. Une occasion pour prendre connaissance des exploits réalisés en plein désert depuis 1984. Derrière ces prouesses, réside un projet de développement de Rjim Maâtoug placé sous la tutelle du ministère de la Défense nationale. 

Le déplacement du Président de la République à Rjim Maâtoug à Kébili sonne comme un signe de reconnaissance des capacités des Tunisiens et de l’Armée nationale à faire preuve d’une détermination à toute épreuve pour apprivoiser  ce climat saharien et réaliser ce qui représente aujourd’hui une fierté pour le pays ; une ville née dans le désert. En effet, le Président Kaïs Saïed a voulu célébrer la fête de l’Arbre dans cette zone, supposée aride, pour envoyer un message optimiste et tourné vers l’avenir.

C’est un véritable exemple qui parvient du désert tunisien. Rjim Maâtoug ce bout de désert qui a été transformé en ville aménagée et durable grâce au savoir-faire de l’institution militaire tunisienne.

Dimanche dernier, le Chef de l’Etat, Kaïs Saïed, accompagné de ses conseillers, a rendu visite à cette ville, à l’occasion de la fête nationale de l’Arbre où il est revenu sur les exploits réalisés en plein désert depuis 1984.

Derrière ces prouesses, réside un projet de développement de Rjim Maâtoug placé sous la tutelle du ministère de la Défense nationale. Ce programme socioéconomique permettra de transformer une zone déshéritée du sud du pays en ville durable pour lutter également contre la menace perpétuelle de la désertification causée par le grand Erg oriental, qui s’étend sur 40 000 kilomètres carrés de désert de sable et ravage tout sur son passage.

Le changement climatique menace la survie de l’écosystème des oasis

A son arrivée, le Chef de l’Etat a pris connaissance des différentes composantes du projet qui entre dans sa phase finale.

Zones résidentielles, projets agricoles, infrastructure, tout a été mis en place pour offrir un milieu urbain qui bénéficiera à une population nomade.

La chaleur et les vents deviennent plus intenses, l’eau se fait rare et le sol est blanchâtre à cause du sel. Pourtant, ce projet ambitionne de transformer la vie de ces personnes. Il s’agit, selon le ministère de la Défense, de la mise en valeur de 2.500 ha de terre désertiques par le biais de plantation de palmiers dattiers et de les attribuer aux agriculteurs à raison de 1,5 ha doté d’un logement rural.

Le projet œuvre à lutter contre la désertification, sédentariser les populations nomades en améliorant leurs conditions de vie, créer de nouveaux emplois, décongestionner les anciennes oasis, augmenter la production de dattes de 20.000 tonnes par an.

Les doléances des habitants

Cependant, les habitants de Rjim Maâtoug se sont tous plaints auprès de Kaïs Saïed des problèmes d’accessibilité de la ville. Si les villages aménagés disposent des services minimums comme le raccordement au réseau électrique, la téléphonie, la poste et autres, il manque l’essentiel : une route nationale asphaltée. Le Président a assuré que le projet de ladite route existe déjà et qu’il veillera personnellement à accélérer sa mise en œuvre.

Lors de cette visite inopinée, le Chef de l’Etat s’est félicité de cet exemple à suivre ”de bonne gouvernance et de valorisation du savoir-faire tunisien”, soulignant que l’institution militaire a réussi l’exploit de faire émerger du sable une ville comme Rjim Maâtoug avec ses commodités et une oasis dans un environnement hostile.

La Tunisie peut être verte en plein désert

Selon le Chef de l’Etat, ces prouesses démontrent encore une fois que la créativité des Tunisiens, qui sont capables, avec leurs propres moyens de relever les défis et d’affronter même la nature. « Les écoles, les infrastructures, les projets agricoles et même l’expérimentation de plantes médicinales, sur une zone désertique, c’est un véritable succès. La Tunisie restera verte même en plein désert », s’est-il engagé. Et d’ajouter que « ce projet peut inspirer d’autres régions de la Tunisie et peut contribuer à atteindre l’autosuffisance alimentaire ».

En effet, si le projet de développement de Rjim Maâtoug se présente comme l’un des moyens mis en œuvre par la Tunisie pour parer au phénomène de la désertification et protéger l’environnement dans une démarche durable, cette initiative peut être expérimentée  dans d’autres zones. C’est dans ce cadre que le Chef de l’Etat a également visité “Al Mohdeth”, à Kébili, où un projet similaire a été lancé. La vision directrice est de développer les régions frontalières et sahariennes et à les dotes  des services sociaux et administratifs nécessaires, outre les projets agricoles de palmiers.

D’une superficie totale de 1 040 ha, le projet est le fruit d’un financement tuniso-italien. Il s’inscrit dans le cadre des projets de développement engagés par l’institution militaire dans les régions sahariennes. Selon la vidéo diffusée par la présidence de la République, Saïed  a planté des arbres dans cette zone en train d’être mise en valeur par l’Armée nationale.

L’approche consiste à planter des palmiers, des arbres fruitiers, des légumes et autres plantes susceptibles de freiner l’avancée du désert.

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