UST – Ghazi Ghrairi à la barre : Sortir de l’engrenage….
Après avoir longtemps hésité et tergiversé, les responsables du club tataouinois ont engagé leur troisième entraîneur depuis le coup d’envoi de la saison.
Depuis son accession en Ligue 1, l’UST n’a pas connu une aussi mauvaise entame de saison que celle qu’elle est en train de vivre après les 8 premières journées déjà disputées. Avec une victoire et sept défaites, le tableau n’a jamais été aussi noir. Les entraîneurs engagés, très vite découragés, jettent l’éponge l’un après l’autre. Après Hakim Zahafi, Mounir Rached a fini par céder à la pression faite par le public des Sudistes pour le limoger. A vrai dire, il n’était pas l’entraîneur requis pour une mission des plus délicates à la tête d’un club qui n’arrive pas à sortir d’une longue période de crise financière aiguë pour gérer un effectif de surcroît pas très fourni. « On ne pouvait pas continuer à voir le navire couler sans amorcer l’opération sauvetage au moment que nous avons jugé opportun», déclare Akrema Wadhen, le président du Comité de direction provisoire, avant d’ajouter : «Nous avons attendu la petite trêve de 13 jours pour opérer un nouveau changement à la tête du staff technique. Pour donner du temps au nouvel entraîneur choisi. Un premier match des plus difficiles nous attend contre le CSS à Sfax le 23 novembre. Trois autres rendez-vous non moins cruciaux nous guettent en l’espace de 7 jours après une seconde trêve plus ou moins longue cette fois au mois de décembre, contre l’OB le 21, l’USM le 25 et l’ESZ le 28. Nous avons fini par comprendre qu’il nous faut un grand nom pour sortir de l’engrenage, un manager d’expérience. Notre choix s’est porté sur Ghazi Ghraïri. Il est pour nous l’homme de la situation».
Le manager aux missions très courtes
C’est vrai que Ghazi Ghrairi n’est pas un inconnu dans le football tunisien après son expérience avec le CSS comme entraîneur et directeur sportif et ses passages de quelques mois avec le ST, l’ESM et le CAB. Ses dernières aventures avec Al- Faisaly de Jordanie et Al-Merrikh du Soudan n’ont pas également été un deal de longue durée. Cela n’empêche que le nouveau coach des tataouinois, qui a pris ses fonctions hier, a un bon bagage et un large vécu. Les principaux critères pour pouvoir redresser la barre. Les fans des “Bleu et Rouge”, enfin quelque peu rassurés, pensent que l’UST est maintenant entre de bonnes mains, avec de fortes chances de pouvoir s’éloigner très rapidement du fond du ravin.
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